IV: LE SACERDOCE DES BAPTISÉES ET DES BAPTISÉS
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Depuis 1995, je remets les évènements forts de ma vie aux dirigeants de notre Église. C’est pourquoi, je vous reviens aujourd’hui, car l’action de Dieu se poursuit toujours... par ces enfants qui nous indiquent la route à suivre....
Ayant acceptée de co-animer les baptêmes et les rencontres pré-baptismales, je suis heureuse de vivre ces moments particuliers. Plus spécifiquement lorsque ces évènements contribuent à soutenir ‘ma foi’ en l’Église catholique romaine dans un esprit d’ouverture aux décisions prises lors du Concile oecuménique Vatican II. C’est pourquoi, j’ai cru bon de vous présenter certains évènements vécus lors des baptêmes de trois petites filles: EMMA, VANESSA SIENNA, SAMANTHA [et dont le prénom d'EMMA reviendra en fin de la deuxième année de co-animation].
Ayant déjà remis mes travaux de recherches, publiés sous la thématique: La Déclaration Inter Insigniores. Analyse et prospectives à partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar, il est possible de suivre l’évolution de ma pensée. Aujourd’hui, je vous présente différentes homélies qui m'ont permise de saisir plus en profondeur comment Dieu poursuit toujours son oeuvre en me rendant témoin de son action, à travers ces petites filles qui furent présentées au baptême par leurs parents, parrains et marraines.
« La joie que j’éprouve, dit le pape Benoît XVI, de pouvoir présider cette célébration a encore grandi quand j’ai su que cet édifice
sacré, depuis ses origines, est étroitement lié à la figure de saint Joseph. Ce qui m’a particulièrement ému, c’est l’assurance avec
laquelle Gaudí, face aux innombrables difficultés qu’il devait affronter, s’exclama plein de confiance en la divine Providence: ‘Saint
Joseph complètera l’église’ ». Par conséquent, poursuit-il, il n’est pas sans signification maintenant que ce soit un Pape dont le nom
de baptême est Joseph qui en fasse la dédicace ».
Espérant que la remise des évènements vécus permettront de découvrir comment Dieu ouvre ces horizons insoupçonnées en des temps d’interrogation au sein de la vie de l’Église. Je vous remets les homélies ci-haut mentionnées, accompagnées de mon expérience de foi majeure théologiquement: elle fut vécue dans la prière le 24-12-1977 (l'entièreté de cette expérience de foi n'est pas présentée dans le texte que je vous propose aujourd'hui: 01-11-1977/29-03-1978).
En ce lieu, j’y voyais confirmation des conclusions de mon mémoire de maîtrise, présentant l’Alliance de Marie et Joseph dans le Christ Jésus, comme lieu d’ouverture aux ministères de tous baptisés, hommes ou femmes, mariés ou célibataire. Telle est la conclusion de mes réflexions suite au baptême de cette petite, née de mariage interchrétien. De là, mon désir de partager ces « moments forts » de ma vie de foi! Je joins en annotations les références requises: la mise à jour de mon site Web auquel est intégrée la lettre d’encouragement du pape Benoît XVI (non présentée ici), inscrite dans la lettre de l’Assesseur de la Secrétairerie d’État, Mgr Peter B. Wells. Espérant que ce document puisse porter fruits envers les ministères ecclésiaux au sein de la Nouvelle Évangélisation !
4. Cf. Homélie 6 en ce dimanche des Rameaux/29-03-2015 et le baptême du petit Damian : 1) Aujourd'hui, en ce DIMANCHE DES RAMEAUX 2015, le baptême du petit Damian permet de saisir l'Action du Seigneur auprès de sainte Claire et de saint François par cette « croix de St-Damien d'Assise ». Cette croix fut conservée par les Moniales Clarisses d'Assise, communauté fondée par Sainte Claire, le dimanche des Rameaux (1193/1194-1253). En 1257, quand les Clarisses quittent San Damiano pour San Giorgo, elles emportent avec elles le crucifix qu'elles gardent précieusement pendant 700 ans. Durant la Semaine sainte de 1957, deux ans avant le concile (1959/1965), le crucifix est exposé pour la première fois au-dessus du nouvel autel dans la chapelle de la basilique Sainte Claire d'Assise. Il est intéressant de souligner le dimanche des Rameaux marque la fondation de cette communauté par celle que saint François reconnaissait comme l'Abbesse d'Assise.
2) En sol canadien, cette communauté féminine prend naissance au diocèse de Valleyfield, peu après sa fondation. Elle rayonnera au Japon et Haiti. Ce diocèse m'inspire grandement puisqu'en ce lieu, au jour du dimanche consacré à l'oecuménisme, je devenais 'ministre de la Parole', lors du baptême de mon premier petit-fils, Alex, né au jour de l'année centenaire de ce diocèse, en la fête patronale du diocèse (22-11-1991/1992). Je devenais 'ministre extraordinaire du baptême' de mon second petit-fils, le 13 novembre 1994, jour anniversaire du décret sur saint Joseph dans la liturgie romaine par le pape Jean XXIII. Il était né le 22 juillet en la fête de sainte Marie-Madeleine.
Margo Gravel-Provencher, théologienne/2012- 2015
P.S. À noter mon expérience spirituelle vécue entre le 1er novembre 1977 et le 29 mars 1978. Pour ce qui concerne mes recherches théologiques, on doit à Hans Urs von Balthasar, la publication de son analyse d'Inter Insigniores, le 29 mars 1977 sous la thématique suivante: la tradition ininterrompue et la question de l'admission des femmes au sacerdoce ministériel dans l'Osservatore Romano, p.2. Il est aussi à noter l'analyse de Mgr Joseph Ratzinger le 19 avril 1977 en la fête de sainte EMMA (homélie 1).
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THÈME FONDAMENTAL POUR LES BAPTÊMES: LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE
HOMÉLIE - 1- BAPTÊME de la petite EMMA: Une photocopie de l'artiste Marko Ivan Rupnik fut remise aux parents. Elle représentait saint EMMA, en compagnie de saint Modeste et de saint Antoine Martin Slomsek, « pionnier de l'oecuménisme «,, qu'affectionnait tout particulièrement le père de l'enfant. (Modeste est le prénom de mon arrière grand-père maternel)
1) Dans un premier temps, la méditation du texte biblique de la Présentation de Jésus au Temple (Lc 2, 22-39) permet d’établir un certain parallèle entre le geste posé par les parents de Jésus et celui que vous posez aujourd’hui. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la la loi de l’État, la loi de Moïse. Ils doivent indiquer le NOM choisi pour leur enfant. Vous aussi, dès la naissance, le nom de votre enfant sera inscrit dans les registres de l’État civil. Toutefois, on sait que le nom ne provient pas uniquement d’un choix fixé à la naissance d’un enfant. Tous deux, N.... ET N.... vous avez réfléchi afin d’exprimer tout l’amour que vous ressentez envers votre petit. Il arrive parfois que le nom soit choisi dès les premiers instants de la grossesse ou il survient spontanément pendant la croissance de l’enfant. Ce choix fait partie de nos jardins secrets.
Et, soudain l’échographie provoque notre choix. CE SERA UNE FILLE!
Ainsi en est-il du cheminement particulier de Marie et Joseph. D’où vient ce NOM de JÉSUS? Les textes bibliques mathéens et lucaniens permettent de saisir quelque peu son origine. Tous deux le reçoivent au fond de leurs coeurs. En Luc, l’Ange du Seigneur le révèle à Marie comme suit: « Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le NOM DE JÉSUS » (Lc 1, 31). En Mathieu, ce sera en songe que Joseph le découvrira: « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit -Saint et, elle enfantera un fils auquel tu lui donneras LE NOM DE JÉSUS » (Mt 1, 20). Toutefois, l’évangéliste Luc y reviendra à la circoncision: « lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du NOM DE JÉSUS, nom indiqué par l’ange avant sa conception ». Nous remarquons que ce nom leur est donné, à tous deux, par l’Ange du Seigneur: Chez Marie, avant sa conception! Chez Joseph, en songe, pendant la grossesse ! (Lc 2, 21)
Or, nous savons que dans le judaïsme au temps de Jésus, le religieux et le culturel sont indissociables. Pour se conformer à la loi de Moïse, les parents de Jésus doivent le présenter au Temple afin qu’il soit consacré au Seigneur. Tel est, selon ma perception, le sens profond de la « présentation de Jésus au temple ».
2) Dans un deuxième temps, nous constatons que les parents de Jésus ne sont pas seuls au Temple. Deux personnages importants sont présents. Ils sont prophètes, l’un masculin, l’autre féminin, Le premier à entrer en scène est le prophète Siméon. À l’instar de Joseph, celui-ci est un homme juste et bon. Il porte en lui, l’espérance d’ Israël, la venue du Messie, le Christ. L’incarnation du Fils-de-Dieu réalise la promesse faite à leurs ancêtres dans la foi, Abraham et Sara. L’évangile de Luc souligne un point important de toute prophétie soit, la présence de l’Esprit: le prophète vint au Temple sous la mouvance de l’Esprit: l’Esprit lui a révélé qu’il verrait de ses yeux le Messie du Seigneur. Voyant entrer Marie et Joseph, Siméon le reconnaît, il le prend l’enfant dans ses bras. Il fait une bénédiction et chante un cantique inspiré du prophète Isaïe: « Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples.
Lumière pour éclairer les nations ».
(L.G. chap.1,a.1)
À cet instant, le deuxième personnage entre en scène. Il s’agit de la prophétesse Anne qui vit au Temple. Tout comme Siméon, celle-ci accueille le Messie. Elle loue Dieu de la grâce reçue et parle de l’enfant à toute personne qui porte cette espérance.
3) Dès lors, nous pouvons nous interroger. Qu’en est-il pour nous aujourd’hui? Croyons-nous à cette venue? Telles seront les questions qui vous seront posées! Questions fondamentales pour un baptême !
4) Plus près de nous, en cette Année de la Foi, l’Église commémore le 50e anniversaire du Concile oecuménique de Vatican II. En ce lieu, la confession de foi du prophète Siméon prend tout son sens. Dès l’introduction, les textes du Concile éclaire notre foi: « Le Christ est la Lumière des nations, est-il écrit: aussi en annonçant, l’évangile à toute créature, le saint Concile réuni dans l’Esprit-Saint désire illuminer tout être humain de la Lumière du Christ ». C’est l’un des moments forts du baptême chrétien lorsque vous recevez le cierge allumé au cierge pascal.
5) C’est pourquoi à la fin de cette réflexion, je reviens vers la promesse du début: comment le NOM d’EMMA m’a interpellé? À cet effet, je vous remettrai aux parents, à la fin de la célébration, la photocopie d’une mosaïque effectuée par l’équipe du théologien et artiste slovèque contemporain, le père jésuite Marko Ivan Rupnik. En septembre 2012, il y a de cela à peine 4 mois, cette mosaïque fut intégrée au mur du Centre de formation catholique d’Autriche. La mosaïque représente sainte EMMA d’Allemagne, en compagnie de saint Modeste et de saint Antoine Martin Slomsek, pionnier de l’oecuménisme (1848). À cet effet, chaque année l’Église renouvelle les objectifs du Concile: réaliser l’Unité « visible » des Églises chrétiennes. Une semaine de prières est effectuée à cette intention; elle se terminait vendredi dernier, le 25 janvier 2013. Pour ce qui concerne sainte Emma, sa fête liturgique est fixée au 19 avril. À cet égard, le 19 avril 2005 est aussi la date de l’élection du pape Benoît XVI (2005).
Puisse sainte EMMA d’Allemagne protéger votre enfant et guider notre Église !
Margo Gravel-Provencher, théologienne et paroissienne.
[à considérer les « premiers balbutiements » de la question de l'admission des femmes au sacerdoce ministériel par Monseigneur Joseph Ratzinger: la « causalité » et « l'in-carnation de l'esprit qui constitue la spécificité de l'humain » dans l'Osservatore Romano, « le sacerdoce de l'homme porte-t-il atteinte aux droits de la femme? »], publié en la fête de sainte EMMA d'Allemagne, le 19 avril 1977.
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HOMÉLIE - 2 - BAPTÊME de VANESSA SIENNA: Une reproduction de sainte Hildegarde de Bingen fut remise aux parents: Vanessa Sienna est née le 17 septembre 2012, en la fête liturgique de sainte Hildegarde de Bingen, nouvelle docteure de l’Église (canonisée par le pape Benoît XVI, 07-10-2012), année de la Nouvelle Évangélisation, 50e anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II; voyage du pape Benoît XVI au Royaume-Uni (16-19 septembre 2010))
L’évangile de Luc que vous venez d’entendre présente un évènement fondamental dans la vie de Jésus-de-Nazareth: la présentation de Jésus au Temple. Si, j’ai choisi cet évangile, c’est qu’il est possible d’établir certains liens avec l’engagement des parents, des parrains, marraines, des différents témoins de la foi. Sous ce dernier aspect, je vous présenterai la reconnaissance oficielle de l’Église envers une femme, nommée Docteure de l’Église l’automne dernier, lors de l’inauguration de l’Année de la Foi à l’occasion du 50e anniversaire du Concile oecuménique Vatican II. Cette reconnaissance est d’autant plus intéressante lorsque sa fête liturgique est fixée au 17 septembre, jour de la naissance de Vanessa Sienna. En théologie, nous percevons dans cet ‘en même temps’, la présence de Dieu au coeur de nos existences humaines et ecclésiales.
1) pour la suite, voir homélie 1. La suite est un ajout:
...En cette Année de la Foi, l’Église commémore le 50e anniversaire du Concile oecuménique de Vatican II (11-10-2012/24-11-2013). Aussi est-il important de souligner l’un des derniers gestes posés par le pape Benoît XVI avant son départ. Au jour de l’inauguration de l’Année de la Foi, celui-ci nommait deux nouveaux Docteurs de l’Église: saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen, 4e docteure féminine de l’Église après sainte Thérèse d’Avila, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Aujourd’hui, je vous présente cette nouvelle docteure de l’Église, sainte Hildegarde, dont la fête liturgique est fixée au 17 septembre.
Lors de l’Ouverture du Synode sur la Nouvelle Évangélisation, le 07-10-2012, notre pape émérite Benoît la décrit comme suit:
« Importante figure féminine du XIIe siècle, sainte Hildegarde de Bingen a offert sa précieuse contribution pour la croissance de l’Église de son temps, en valorisant les dons reçus de Dieu et en se montrant comme une femme d’une intelligence vivace, d’une sensibilité profonde et d’une autorité spirituelle reconnue. Le Seigneur l’a dotée d’un esprit prophétique et d’une fervente capacité à discerner les signes des temps. Hildegarde a nourri, dit-il, un amour prononcé pour la création ; elle a pratiqué la médecine, la poésie et la musique. Et surtout, elle a toujours conservé un amour grand et fidèle pour le Christ et pour son Église ».
C’est pourquoi avant d’entrer en prière, en communion avec les saints et les saintes de l’Église, je demande à sainte Hildegarde de Bingen, de protéger d’une façon toute spéciale, votre petite Vanessa Sienna, née le 17 septembre, jour de la fête liturgique qui lui est consacrée.
Amen!
Margo Gravel-Provencher, théologienne et paroissienne.
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HOMÉLIE - 3- BAPTÊME de SAMATHA: L'icône de la Sainte Famille est déposée sur le lutrin, (Il s'agissait de souligner le baptême de cet enfant, née de parents portant deux cultures religieuses, l'une orthodoxe et l'autre catholique romaine... des extraits sont enlevées).
L’évangile selon saint Luc que vous venez d’entendre présente un évènement fondamental dans la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Si, j’ai choisi cet évangile pour le baptême de votre enfant, c’est que celui-ci permet d’établir certains liens entre l’engagement de Marie et Joseph et l’engagement que vous prenez aujourd’hui, comme parents, parrains, marraines.
1) Dans un premier temps, nous découvrons l’importance de répondre aux demandes de l’État civil... Nous voyons dans les textes bibliques comment le NOM DE JÉSUS devient lieu de reconnaissance pour les apôtres et les disciples. (...) Dans les Actes des Apôtres, Pierre et Jean sont interrogés devant le Grand Conseil. L’interrogation porte sur les miracles qu’ils accomplissent: « Par quelle puissance, leur dit-on, par le NOM de qui, avez-vous fait cette guérison ? ». Et Pierre énonce le kérygme de notre foi: « c’est grâce AU NOM de JÉSUS le Nazaréen, CRUCIFIÉ par vous, RESSUSCITÉ par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. Ce JÉSUS, il est la « pierre » que vous aviez rejeté, vous les bâtisseurs, et il est devenu la «pierre d’angle». Et son NOM, donné à toute personne humaine, est le seul qui puisse nous sauver » (Ac 4, 1-12).
(2)...........................
3) C’est pourquoi, j’ai voulu placer sur le lutrin, l’icône de la Sainte Famille. À la lumière de l’évènement pascal, nous y découvrons par la main de Jésus, la dimension trinitaire de la foi chrétienne. En cette Année de la Foi, l’Église commémore le 50e anniversaire du Concile oecuménique de Vatican II (11-10-2012/24-11-2013), lieu d’ouverture et de dialogue entre les religions chrétiennes d’Orient et d’Occident. Elle rappelle l’importance de ceux et celles qui ont soutenu notre foi. Et, en ce jour particulier du baptême de Samantha il est important de reconnaître le rôle de vos parents et de vos grands-parents dans le cheminement de votre foi. « Il me semble, dit le pape Benoît XVI, que la Nouvelle Évangélisation nous invite à être plus conscients d’une réalité déjà connue mais peut-être pas valorisée pleinement : c’est-à-dire que le mariage en lui-même est un Évangile, une Bonne Nouvelle » ( messe d’ouverture). Plus récemment, lors de l’inauguration de son pontificat en la fête de saint Joseph, le pape François dit ce qui suit: « Depuis le mariage de Joseph avec Marie, jusqu’à l’épisode de Jésus, enfant de douze ans, dans le Temple de Jérusalem, Joseph se tient auprès de Marie dans les moments sereins de sa vie, les moments difficiles de la vie, le quotidien de la maison de Nazareth, et, l’atelier où il a enseigné le métier à Jésus » (19-03-2013).
Puisse le « couple de l’Alliance nouvelle, Marie et Joseph », bénir votre petite Samantha, bénir l’Amour que vous lui témoignez, AU NOM DE JÉSUS RESSUSCITÉ, le CHRIST DE NOTRE FOI!
Amen!
Margo Gravel-Provencher, théologienne et paroissienne.
(ICÔNE PERSONNEL ACHETÉ EN GRÈCE, ÉCRITE ET BÉNIE PAR UN ‘POPE’)
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HOMÉLIE - 4- BAPTÊME du 18-11-2012: LA RÉVÉLATION DU CHRIST À LA SAMARITAINE
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (4, 1-27)
Au tout début de l’évangile de Jean, des questions sont posées. Elles concernent le nombre des baptêmes célébrés par les disciples de Jésus. Évitant la controverse, Jésus s’éloigne. À cet égard, je vous présente ma réflexion en trois points: la « traversée » ou la rencontre inattendue, la « soif » de Jésus et la « soif » de la samaritaine; la foi des ancêtres premier lieu de révélation.
1. La traversée ou la rencontre inattendue:
Dès le point de départ, Jésus nous indique une voie nouvelle. Pour atteindre la Galilée, lui et ses disciples doivent traverser la Samarie. La traversée sera alors l’objet d’une rencontre inattendue. Pour la première fois, et ce, en l’absence des disciples, Jésus s’entretient avec une femme « de foi autre » que ses disciples. Jésus est de nationalité juive. La femme est samaritaine. Nous remarquons l’étonnement de celle-ci. La samaritaine se croyait seule au puits à cette heure du jour; c’est la sixième heure, vers midi. Nous présumons qu’il fait chaud et qu’à ce temps précis, peu de personnes se rendent au puits. De là, la surprise de la femme! Un homme est là, un non-samaritain et en plus, il lui adresse la parole. À cet époque, les samaritains et les juifs n’ont pas de relations entre eux, dit le texte johannique [...] En ce lieu, nous pourrions établir une certaine similitude entre cet évènement et l’amorce du dialogue entre les religions au concile Vatican II. Depuis le 11 octobre 2012, nous commémorons le 50e anniversaire de cet événement qui porte fruits depuis ce temps. Il se terminera le 24 novembre prochain.
2. La « soif » de Jésus et la « soif » de la Samaritaine:
Cependant, et c’est là l’intérêt envers la question posée, nous remarquons que le dialogue entre Jésus et la Samaritaine évoque un besoin primaire. Il jaillit d’un manque. « J’ai soif, lui dit Jésus ». La ‘soif’ chez Jésus revient plus d’une fois dans les textes évangéliques. Je n’en citerai que deux: lors d’un mariage à Cana en Galilée lorsqu’ attentif alors à la demande de sa mère, Jésus répond au manque des invitées. « Ils n’ont plus de vin, dit sa mère, Marie ». Et ce sera le miracle de l’eau changé en vin. À la croix, l’évangile de Jean souligne de nouveau cette « soif de Jésus ». Après avoir établi la mission spécifique de sa mère et de Jean, les dernières paroles de Jésus seront: « J’ai soif » et «Tout est accompli ». Mercredi dernier, le pape François rappelle ce rôle particulier de Marie: « Marie première disciple dans l’appel et la mission », dit-il (cf. Jean-Paul II). [...] Toutefois, ce qui étonne dans l’évangile d’aujourd’hui, c’est la proximité de Jésus avec une femme, une non-juive. On reconnaît ici la délicatesse de Jésus. La conversation ne débute pas par un souci religieux. Comme un enfant, comme toute personne humaine, Jésus lui signifie les besoins essentiels à sa vie personnelle: « J’ai soif ». Dans l’étonnement, la samaritaine surprise insiste. « Comment toi, un juif, tu me demandes à boire, à moi, une femme Samaritaine ? ». Dès lors, nous sommes appelées à découvrir « la soif » de la Samaritaine et peut-être aussi la nôtre. Comme elle, nous pouvons nous interroger. Au jour du baptême d’un enfant, comment percevons-nous l’eau du baptême? Une eau qui apaise la soif vitale, une eau qui rafraîchit son corps, une eau qui devient porteuse et plénitude de vie? « Si tu connaissais le don de Dieu, dit Jésus, et qui est celui qui te demande à boire, tu lui en aurais fait la demande, et il t’aurait donné de l’eau vive. » [...]
Toutefois, la femme est pragmatique. Elle ne saisit pas ou ne semble pas saisir le sens de cette interpellation. Aussi, reprend-elle ironiquement: « Tu n’as rien pour puiser et le puits est profond : d’où aurais-tu cette eau vive ? ». Enracinée dans la tradition qui est sienne, la Samaritaine est-elle prête à recevoir la nouveauté qui s’offre à elle?
3. la foi des ancêtres et la révélation du Christ
A priori, il semblerait que oui. La Samaritaine se rappelle la foi de ses ancêtres envers le Messie attendu. Pourra-t-elle y adhérer dans la continuité et la nouveauté? Serais-tu plus grand, dit-elle, que notre père Jacob? » Toi un juif, tu désires « puiser l’eau » de ce puits, tu désires boire au puits de mes ancêtres, le puits de Jacob et de son fils Joseph. Nous retrouvons en ce lieu, la généalogie de Jésus inscrite dans l’évangile de Mathieu. De ce lieu, Jésus ouvre de nouveaux horizons. L’ouverture semble importante: transformer l’eau du puits des ancêtres en une eau qui désaltère pour toujours. Nous percevons alors la confiance de la Samaritaine envers Jésus. La Samaritaine croit en sa Parole: « Donne-moi de cette eau, dit-elle, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Nos pères ont adoré sur cette montagne, et votre peuple dit que c’est à Jérusalem qu’est le lieu où nous devons adorer ». Alors, vient le temps de la Révélation: « L’heure vient, dit Jésus, où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père ». En puisant à ce puits, Jésus établit des liens avec la foi de leurs ancêtres qui bibliquement devient aussi la nôtre: « Nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des juifs. » « Ne sommes-nous pas des sémites , dit le pape Jean-Paul II. C’est là, la grande ouverture du concile Vatican II.
« Je sais, ajoute la Samaritaine, qu’un Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ. Lorsqu’il sera venu, il nous enseignera toutes choses. »
Pour la première fois, la foi d’une femme, en plus d’une non-juive, permet la révélation du Christ - Messie.
Je le suis, moi qui te parle, dit Jésus
En ce lieu, la foi, l’annonce, la mission de la Samaritaine seront authentifiées. Courant vers les siens, celle-ci témoigne des événements personnels vécus. Dès lors, par le témoignage de l’une des leurs, les Samaritains adhèrent personnellement au Christ Jésus. À l’exemple de la Samaritaine, ils témoigneront de leur foi: « NOUS L’AVONS RENCONTRÉ ET NOUS CROYONS EN LUI ».
C’est pourquoi en terminant, j’aimerais rappeler à notre souvenir l’une de nos ancêtres dans la foi, cette première enseignante montréalaise, première éducatrice des petits-enfants, sainte Marguerite Bourgeoys. Au jour du baptême de votre petite Marguerite, je lui demande de la protéger et de la bénir.....
MARGUERITE LIANE portant les prénoms de ses grands-mères, maternelles et paternelles. À l'école secondaire de la Cité des Jeunes, nous étions deux animatrices de pastorale: moi, Margo (Marguerite) Gravel et Liliane Therrien.
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HOMÉLIE - 5 - PENTECÔTE 2014 (08-06) D'après l'évangile de la Présentation de Jésus au Temple
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3) En dernier lieu, je tournerai mon regard vers une autre naissance, celle de l’Église. Aujourd’hui, en Église, nous commémorons la fête de la Pentecôte. 50 jours après la résurrection du Christ Jésus, la première communauté de disciples se réunissait au Cénacle. À la Chambre Haute, Marie, les apôtres et autres disciples, hommes ou femmes, se réunissaient en prières en attente du DON DE L’ESPRIT-SAINT : « Quand viendra le Défenseur que je vous enverrai d’auprès du Père, leur avait dit Jésus avant sa passion, IL rendra témoignage en ma faveur ».
Or, nous savons qu’au moment du baptême de Jésus au Jourdain, Jean le Baptiste annonçait la nouveauté du ministère de Jésus: « Moi, dit Jean, je vous baptise dans l’eau, mais lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint ». Telle est le sens donné à l’eau purificatrice du baptême. En ces jours-là, dit l’évangile de Marc, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’ESPRIT descendre sur lui comme une colombe. Il y eut alors une voix venant des cieux: « Tu es mon Fils bien-aimé: en toi, je trouve ma joie. »
Aujourd’hui, par le baptême d’Anaé et de Jaycob, cette Parole vous est de nouveau transmise. Par le baptême, cette Parole reçue du Père « en » Jésus-de-Nazareth s’actualise.
Anaé, tu es ma fille bien-aimée !
Jaycob, tu es mon fils bien-aimé !
C’est pourquoi, dans cette foi reçue de nos parents, de nos marraines et de nos parrains, en ce jour de Pentecôte, nous poursuivrons notre célébration.
Amen!
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Depuis ce temps, d'autres se sont ajoutées et ont reçu ces grâces baptismales particulières
MATHIS né le 17 avril, jour de l'entrée en gloire de sainte Marguerite Bourgeoys, première sainte canadienne et jour de la fête liturgique de sainte Kateri Tekakwhita, canonisée par le pape Benoit XVI: bapt. 21-10-2012.
ARIELLE, née un 3 juin, jour de l'entrée en gloire de saint Jean XXIII: bapt.31-08-2013
MARGUERITE LIANE, bapt. 23-02-2014.
Les grâces conciliaires: le sacerdoce baptismal des petites filles
comme ouverture au renouveau ecclésial
SARAH, née le 19 janvier 2014, dimanche consacré à l'oecuménisme
EMMA, née aussi le 19 janvier 2014
19 janvier est aussi jour de l'intuition conciliaire de S.Jean XXIII.
(cf. Yves Congar, Le Concile Vatican II, « théologie historique 71 »,Beauchesne, Paris, 1984, ch. 3, p. 45-47)
« Yves Congar part de ce que Jean XXIII a confiné dans son journal à la date du 19 janvier 1959: il lui est venu, comme inspiration soudaine, l'idée de réunir un concile, un synode du diocèse de Rome et d'engager une mise à jour du Code de Droit Canonique. Il en a fait part, ce jour-là, à son Secrétaire d'État, le cardinal Tardini, ainsi que de son intention de l'annoncer le 25 janvier. En effet, Mgr Capovilla, qui fut le secrétaire particulier de Jean XXIII, d'abord à Venise, puis à Rome, témoigne que le Pape a manifesté l'idée de réunir un concile, dès son élection,le 30 octobre 1958. Mieux: le cardinal Ottaviani a déclaré qu'il avait, ainsi que le cardinal Ruffini, suggéré au cardinal Roncallli l'idée de convoquer un concile, pendant le conclave de 1958.
La solution de cette énigme se trouve comme le montre Hebblethwaite, dans ce que Jean XXIII lui-même a révélé de sa vie spirituelle. Il avait l'habitude de soumettre à une vérification ce qu'il pensait avoir reçu comme inspiration dans la grâce. Il a présenté comme une « seconde grâce » reçue, le courage de suivre avec simplicité et confiance la réalisation d'idées simples, pas compliquées, mais de grande portée pour l'avenir, qui lui étaient venues.
Les 30 octobre et le 19 janvier sont une même inspiration, celle de l'IDÉE, celle de son épreuve dans la réflexion et la prière et celle de la suivre en simplicité et confiance L'«inspiration soudaine » qui l'étonnait tout le premier, était la grâce de simplicité et de courage confirmant une idée éprouvée à la lumière d'une disponibilité à la volonté de Dieu. ».
Le 19 janvier 1992 est aussi le jour du baptême de mon petit-fils Alex
En ce jour, je devenais 'ministre de la Parole'.
Le texte liturgique du jour était le suivant: « Allez, enseignez, baptisez et je serai avec vous...». (Mt 28, 19 ss.)
Aujourd'hui, en la fête de sainte Anne, le texte de la liturgie fait référence à la matrilinéarité de Sarah chez le peuple juif. La question du rôle de la femme, de la femme juive, ne fut-elle pas fondamentale lors du concile Vatican II (Nostra Aetate, par. 4: Marie et les apôtres)? La femme ne fut-elle pas considérée comme la grande inspiratrice du renouveau biblique et liturgique des réformateurs de Vatican II ? L'Église n'en fit-elle pas l'un des points majeurs de la réforme conciliaire? Ce concile ne fut-il pas initié par S.S. le pape Jean XXIII ? Le 19 janvier 1959, jour de la « seconde grâce », dit le pape Jean XXIII. Qu'est-ce à dire pour nous aujourd'hui?
2013: dimanche terminant la semaine consacrée à l'oecuménisme.
1) Baptême 27-01-2013: EMMA, née en l'anniversaire de la mort du pape Jean-Paul 1er le 28-09-2012
2014: Naissances: dimanche consacré à l'oecuménisme
2) 19 janvier 2014 : SARAH (baptême 27 juillet 2014)
3) 19 janvier 2014: EMMA (baptême 31 août 3014)
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- 2015 -
le 29 mars 2015 et le baptême du petit Damian
LA CROIX DE ST-DAMIEN ET LA MISSION DE saint FRANÇOIS D'ASSISE
DIMANCHE DES RAMEAUX
(Margo Gravel-Provencher, théologienne)
À travers ces diverses homélies, le Seigneur Dieu m'introduit le ministère papal dans la comm-union des saintes et des saints (de S.S.Benoît à S.S.François)
HOMÉLIE 6 - DIMANCHE DES RAMEAUX: L’évangile selon saint Luc que vous venez d’entendre présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Si, cet évangile devient particulièrement interpellant lors du baptême d’un enfant, encore plus aujourd’hui pour vous parents dont vos racines proviennent du Salvador. En rédigeant mon homélie, je me suis laissée interpellée par deux aspects particuliers en ce jour du baptême de Damian: l’engagement envers saint Joseph de l’évêque du Salvador et le PRÉNOM de Damian.
Un premier aspect permet de réfléchir sur certaines affinités entre l’engagement des parents de Jésus et votre engagement personnel. Dans l’évangile, nous percevons la réponse commune des parents de Jésus. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le NOM de leur enfant. Il s’appelera JÉSUS dit l’archange Gabriel à Marie avant sa naissance. En songe, pendant la grossesse de Marie, Joseph acquiesce à la demande entendue à l’oreille de son coeur: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS.» Par 4 fois, l’évangile de Luc revient sur cette particularité. De là jaillit l’importance du choix du NOM ou PRENOM donné à un enfant.
Qu’en est-il pour nous aujourd’hui ? Y-a-t-il des choses à retenir pour le quotidien de nos vies ? Le choix de ce prénom qui habite chacun de vos coeurs, Beatriz et Gabriel portent-ils en lui une ouverture plus grande ? Il s’appelle Damian... Et, ce prénom sera inscrit, à l’exemple de Marie et Joseph, dans les registres civil et religieux.
Un second aspect de l’évangile tourne notre regard vers des personnages importants pour leur vie de foi. Lors de la présentation de ce fils confié par le Seigneur, les parents de Jésus ne sont pas seuls. Ces personnages, l’un masculin et l’autre féminin, confirment les événements spéciaux qu’ils ont vécu. Portés par l’Esprit, Siméon prenant l’enfant dans ses bras bénit Dieu en disant: « Mes yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples, Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». Et la prophétesse Anne proclamait aussi les louanges de Dieu . Anne parlait de l’enfant à toute personne portant en elle l’espérance d’Israël. J’aime rapprocher ces rôles de ceux des parrain ou marraine.
Comme troisième aspect, je reviens vers vous par le désir de l’évêque du Salvador, soit la reconnaissance de saint Joseph, comme « patron universel des familles, et je terminerai par la richesse du prénom de Damian et de son saint patron saint Damien. En cela, le président de la Conférence épiscopale du Salvador est très proche de votre perception Beatriz. En octobre dernier, celui-ci présentait une demande à la Radio-Vaticane. Dans cette première étape du Synode sur la Famille, Mgr José Luis Escobas proposait la reconnaissance officielle de « saint Joseph » comme « patron universel des familles »:
« Plût à Dieu, dit-il, que nous avons cette grâce, car saint Joseph est le modèle du mari, du père et le tuteur des jeunes. Mais, poursuit-il, nous devons aussi le considérer, en ce moment, comme un défenseur des droits de la femme et des enfants. Lui qui a protégé la Sainte Famille et le Divin Enfant au moment d’émigrer en Égypte ... »
Et maintenant, voici ma réflexion personnelle en lien avec le prénom de votre enfant, Damian. Depuis, mon implication en pastorale du baptême, il me fut donné « plus d’une fois » d’être interpellée, soit par le « moment » de la naissance d’un enfant ou par le « prénom » choisi par ses parents. Je réalisais que ces petits vivaient au diapason de la vie de l’Église, sans le savoir. À la suite de Marie et de Joseph, le prénom d’un enfant ouvre parfois des horizons insoupçonnés. Recherchant quelque peu, je fus étonnée et particulièrement heureuse de ce prénom béni. Le prénom de Damian me conduit alors vers le nom choisi par notre pape actuel, le pape François. Et, je m’explique immédiatement, car sur ce chemin de foi, nous ne pouvons ignorer saint Damien.
Plus spécifiquement « la croix de St-Damien à Assise ». Priant en ce lieu, François recevait une mission particulière de la part du Seigneur: « Va et répare mon Église ». Aujourd’hui, le pape François a fait sienne cette mission qui est devenue aussi la nôtre. C’est pourquoi, j’ai voulu vous présenter « la croix de Saint Damien », dans le feuillet du baptême de Damian tout en indiquant ce qu’elle signifie au sein de la « vie actuelle» de notre Église.
La Croix de Saint Damien ou Crucifix de Saint Damien contient l'histoire du salut en Jésus: dans sa mort, sa résurrection, et son ascension en gloire. Cette croix exprime le mystère pascal total et universel du Christ Jésus. La mort du Christ qui nous sauve dans sa majesté sereine, Présenté sous forme d’une image, il n'étonne pas que Saint François était attiré par cette icône et que l'inspiration pour sa vie vint par ce Christ qui lui parla : " Va et répare mon Église.... ". Et cette mission qui provient de notre baptême nous est toujours adressée.
C’est pourquoi, nous poursuivrons notre célébration en communion avec les saints et les saintes de notre Église, plus particulièrement,
saint Damien, saint Joseph et saint Jean-Paul II,
selon les voeux exprimés par B... et A....
Amen!
(fiche envoyé par courrier rapide/ Ottawa 01/ 03-09-2014)
(le journal La Croix du 04-09-2014 publiait que le 03-09-2014 était le 100e anniversaire de l'élection du pape Benoit XV. Ce jour était pour notre famille, le jour du 50e anniversaire de naissance de ma belle-fille)
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HOMÉLIE 7: Baptêmes de Cat Trinh et Olivier/27-09-2015
Présentation de Jésus au Temple et Présentation de la Vierge Marie au Temple
(Margo Gravel-Provencher, théologienne)
L’évangile selon saint Luc présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Au jour du baptême d’un enfant, cet évangile devient particulièrement interpellant par sa proximité avec les gestes que vous posez aujourd’hui en tant que parents, marraine et parrain. Toutefois, je me laisserai particulièrement interpellée par les noms de vos enfants et le jour de leurs naissances. J'introduirai alors la fête patronale de notre paroisse: La Présentation-de-la-Vierge Marie au Temple.
Le premier aspect de l’évangile de la présentation de Jésus permet de réfléchir sur certaines affinités entre l’engagement de Marie et Joseph et votre engagement personnel. En ce lieu, nous percevons la réponse « commune » des parents de Jésus. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le PRENOM de leur enfant. Il s’appellera JÉSUS dit l’archange Gabriel à Marie avant sa naissance. En songe, pendant la grossesse de Marie, Joseph acquiesce à la demande reçue: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS ce qui signifie en grec et en hébreu: « Le Seigneur sauve ». De là jaillit l’importance à accorder au PRENOM de vos enfants: Pour vous, Cat Trinh Mackenzie et pour vous, Olivier Jérémie. J’y reviendrai.
Le second aspect de cet évangile tourne notre regard vers des personnages importants venus au Temple. Lors de la présentation de ce fils bien-aimé confié par le Seigneur Dieu, nous remarquons que les parents de Jésus ne sont pas seuls en ce lieu. Deux personnages confirment les événements spéciaux vécus en ce jour. L’un est masculin et l’autre féminin. Portés par l’Esprit, Siméon prend l’enfant dans ses bras et remercie Dieu d’un tel bonheur: « Mes yeux ont vu ton salut... Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». La prophétesse Anne poursuit en proclamant les louanges de Dieu... J’aime rapprocher ces rôles particuliers de ceux des parrains et marraines qui vous accompagnent afin que vos petits grandissent d’une façon harmonieuse, dans la foi et l’amour chrétiens. C’est pourquoi, j’ai inséré à la page couverture du feuillet liturgique, l’icône de la Présentation-de-Jésus au Temple. On y présente les parents de Jésus, Marie et Joseph, accompagnés d’Anne et Siméon ainsi que l’ offrande des parents: deux colombes. Cette icône sera présente la deuxième étape du synode sur la famille qui sera tenu, à Rome, du 4 au 25 octobre 2015. Dès lors, on reconnaît alors l’importance accordée à la famille de Jésus, au mariage de ses parents Marie et Joseph, tel que les papes Benoît XVI et François aiment le souligner. Tout au cours de l’histoire biblique, et cela, à la suite de Marie et de Joseph, les disciples et les apôtres proclameront aussi le nom de Jésus afin d’affirmer leur engagement. Un jour, appelés au Grand Conseil, Pierre sera interpellé comme suit: « Au nom de qui ? Par quelle puissance, lui dira-t-on, toi et tes disciples accomplissez-vous ces miracles ? ». Et Pierre répondra ce qui les habite profondément: « c’est au nom de Jésus, crucifié par vous et ressuscité par Dieu que nous accomplissons ces miracles. » Au nom de Jésus ! ... Par ce nom reçu du Seigneur « avant sa naissance » et révélé à Marie et à Joseph.
Troisième aspect: La présentation de Marie au Temple. Il en est ainsi pour vous aujourd’hui! Je dois dire que les prénoms de vos enfants m’ont grandement interpellée. Tous deux m’ont conduite vers cette relation personnelle, déjà bien établie entre la mère et l’enfant au moment de sa naissance. À cet égard, la première alliance propose Jérémie le prophète qui le définissait comme suit: « Dès le sein de ta mère, je t’ai consacré par l’onction » (Jr 1, 4-5). Et cela concerne chaque nouveau-né en Église du Christ. C’est pourquoi, désirant souligner l’importance de la mère de Jésus, j’ai inséré dans le feuillet de votre enfant la reproduction d’une peinture. Cette peinture provient de la chapelle du Grand Séminaire de Montréal et décrit la « présentation de Marie au Temple de Jérusalem » qui exprime cette consécration. Dès lors, la signification du prénom de Cat Trinh (Bonne Vierge) devenait pour moi, lieu d’ouverture à la nouveauté. Au centre de la peinture, l’artiste représente la jeune Marie, vêtue de blanc, symbole de sa virginité. Consacrée par Dieu et à peine agée de 3 ans, Marie gravit les marches de pierre du Temple en toute liberté. L’originalité mariale de ce courant de pensée provient du cardinal Pierre de Bérulle qui, tel Olivier Jérémie, est né un 4 février. Pour nous, elle nous fut proposé par le co-fondateur de Montréal, M. Jean-Jacques Olier, p.s.s. qui attestait en ce jour liturgique, la « mission ecclésiale » de Marie.
Dans la vie d’un enfant, tout comme dans la vie de l’Église, il y a des moments de « grâces spéciales » que l’on ne peut ignorer. Dimanche dernier (20-09-2015), Monseigneur Christian Lépine, archevêque de Montréal est venu célébrer avec nous le 120e anniversaire de fondation de notre paroisse. Ici à Dorval, les pères montfortains ont conservé cette dévotion mariale. Depuis une décennie environ, ils nous quitté. Toutfois, chaque année, le 21 novembre, la chorale entonne un chant à la Vierge de la Présentation. En ce sens, le baptême d’un enfant permet de nous définir, de nous situer. D’où venons-nous et où allons-nous? Par le baptême, nous devenons participants à la mission de Jésus-de-Nazareth. Prêtre, Prophète et Roi ! Telles seront les paroles prononcées dans quelques instants ! Dès lors, vous pourrez entendre à l’oreille de votre coeur ces paroles du Père adressées à Jésus lors de son baptême au Jourdain:
En Jésus, Cat Trinh Mackenzie tu es ma fille bien-aimée !
En Jésus, Olivier Jérémie tu es mon fils bien-aimé !
AMEN!
(ndlr: je suis née et baptisée un 4 février et mariée, un 10 juin (date de mariage des parents de l'un des petits...). Au jour de la présentation de la Vierge Marie au Temple, Marie sera intégrée dans la Constitution Lumen Gentium, le 21-11-1964, jour même du baptême de mon fils.)
Pour de plus amples informations: voir http://www.interinsigniores.ca/interinsigniores.ca/E8282B69-2AE9-48AC-8960-1B69BF37D6E0.html
Margo Gravel-Provencher, théologienne,
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HOMÉLIE 8: Baptêmes de Samuel et Kayden/24-01-2016 en la semaine de prières pour l'unité des églises chrétiennes:
L’évangile selon saint Luc présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Au jour du baptême d’un enfant, cet évangile devient particulièrement interpellant par sa proximité avec les gestes que vous posez aujourd’hui en tant que parents, marraines et parrains.
Un premier aspect de l’évangile de la présentation de Jésus présente certaines affinités entre l’engagement de Marie et Joseph et votre engagement personnel. Qu’y découvrons-nous ? Plus spécifiquement, nous percevons en ce lieu la réponse « commune » d’un couple uni par les liens du mariage. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le PRENOM de leur enfant. À l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie avant sa naissance: Tu le prénommeras JESUS. Chez Joseph, ce nom sera reçu en songe pendant la grossesse de Marie: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS. Ce nom signifie en grec et en hébreu: « Le Seigneur sauve ». De là jaillit l’importance accordée au prénom d’un enfant. Pour vous, Véronique et David ces prénoms reflètent la joie et l’amour que vous leur témoignez: Nous les prénommons Samuel et Kayden. Et ces noms sont déjà enregistrés à l’état civil.
Le second aspect de l’évangile tourne notre regard vers d’autres personnages importants venus au Temple en cet instant béni. Lors de la présentation du fils bien-aimé confié à Marie et Joseph par le Seigneur Dieu, nous remarquons qu’ils ne sont pas seuls en ce lieu. Désormais, deux autres personnages confirmeront ces événements uniques. L’un est masculin et l’autre féminin. Portés par l’Esprit, Siméon prend alors l’enfant dans ses bras et remercie Dieu d’un tel bonheur. De là jaillit ces paroles: « Mes yeux ont vu ton salut.. Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». La prophétesse Anne proclamera à sa suite les louanges de Dieu... J’aime rapprocher ces rôles particuliers de ceux des parrains et des marraines qui tout comme Anne et Siméon s’engagent avec vous afin que Samuel et Kayden grandissent d’une façon harmonieuse dans la foi et l’amour chrétiens. Tel est l’engagement baptismal. Tel que vous pouvez le remarquer, j’ai inséré à la page couverture du feuillet liturgique, l’icône de la Présentation-de -Jésus au Temple. Nous retrouvons Marie et Joseph, accompagnés d’Anne et Siméon ainsi que l’offrande faite au Temple: deux petites colombes. Pendant plus de deux ans, de 2014 à 2015, cette icône fut présente à Rome lors du Synode sur la famille. De là découle l’importance accordée en Église à la famille de Jésus. Tels les papes Benoît XVI et François, on devient plus attentif au caractère spécifique du mariage chrétien. On découvre de plus en plus le rôle des parents, leur engagement personnel dans le développement et la croissance personnelle et spirituelle d’un enfant. D’autant plus quand il y en deux.! À la suite de Marie et de Joseph, avec eux, nous reconnaissons comment le nom de Jésus fonde notre enracinement religieux. Il en fut ainsi tout au long de l’histoire biblique. Tour à tour. les disciples et les apôtres furent appelés à proclamer ce nom comme affirmation de leur foi. « Au nom de qui ? Par quelle puissance, dit-on un jour à Pierre, toi et tes disciples accomplissez-vous ces miracles ? ». Et, l’apôtre Pierre, celui-là même qui l’avait renié, répondait bien humblement: « c’est au nom de Jésus, crucifié par vous et ressuscité par Dieu que nous accomplissons ces miracles. » Au nom de Jésus ! ... À la suite du nom reçu et donné par Marie et Joseph!
C’est pourquoi, sous un troisième aspect, je vous présente le cheminement particulier d’un autre nom, d’un nouveau vocable. Cette fois, le nom concerne Marie la mère de Jésus. Lors de la rencontre pré-baptismale, je soulignais combien j’aimais me laisser interpellée, soit par le prénom d’un enfant ou par le moment où celui-ci est né. Or, Samuel et Kayden sont nés le 11 février 2015. Qu’y voyons-nous? Quel événement l’Église célèbre-t-elle en ce jour?
À cet égard, nous devons rappeller la nouveauté présentée en Église le 8 décembre dernier. En ce jour, l’Église vivait un évènement extraordinaire. En la fête de l’Immaculée Conception le pape François procédait au lancement de l’Année Sainte de la Miséricorde qui se terminera le 20 novembre 2016. Nous voyons du côté droit de notre église, cette statue de l’Immaculée conception. Toutefois, nous oublions parfois comment CE NOM nous est parvenu. Pour comprendre, il faut interroger la tradition, l’histoire ecclésiale et sa spiritualité mariale. Que découvrons-nous? Dans un premier temps, le reconnaissance de l’Immaculée Conception fut attribué à Marie par le pape Pie IX au milieu du 19e siècle, en 1854. On reconnaissait ainsi la foi-fidélité de Marie à la mission qu’elle reçut du Seigneur. Toutefois un nouveau vocable, une nouvelle perception se confirme très souvent par des évènements particuliers. Quatre ans après la proclamation de l’Immaculée Conception, un événement particulier se produit à la grotte de Massabielle de Lourdes du 11 février 1858 au 16 juillet de la même année. En ce jour, débutent les apparitions de Marie à une jeune adolescente, Bernadette Soubirous. Lors d’une apparition, Bernadette demande à la dame de lui révèler son nom. : « Quelle est ton nom ? », dit Bernadette. La dame lui répond: « Je suis l’Immaculée Conception ». Aujourd’hui encore l’Église commémore ces évèments. La fête liturgique consacrée à Notre-Dame-de-Lourdes est fixée au 11 février, date des débuts des apparitions. À Rome, dans les jardins du Vatican, nous pouvons admirer une représentation de la grotte de Lourdes. Il y a 30 ans, en l’Année mariale, j’ai eu la joie de prier en ce lieu comme co-animatrice d’un pélerinage organisé par une paroisse de l’ouest de l’ile.
C’est pourquoi, en ce jour du baptême de vos petits, nous pouvons prier Marie et lui demander de poursuivre son action auprès de vos jumeaux nés en la fête de Notre-Dame-de-Lourdes. Dans quelques instants, vous les porterez à la cuve baptismale. En puisant à la source baptismale, vous pourrez entendre à l’oreille de votre coeur ces paroles reçues du Père dans l’Esprit au moment du baptême de Jésus au Jourdain:
En Jésus, mort et ressuscité, Samuel, tu es mon fils bien-aimé!
En Jésus, mort et ressuscité, Kayden, tu es mon fils bien-aimé!
Pendant la célébration, nous invoquerons les saints et les saintes de notre Église. À votre demande, nous invoquerons saint Antoine-de-Padoue, saint Joseph et la Vierge Marie.
Suite à votre présentation David, j’aimerais ajouter que tel Siméon venu au Temple porté par l’Esprit, les baptêmes de vos petits en la semaine de l’Unité des églises chrétiennes attestent de cette présence de l’Esprit. Tel que vous l’affirmiez, vous venez de divers horizons (Chili, Liban, Canada) et de différentes traditions chrétiennes (grec melkite et catholique romain). Si, l’une des grands-mamans me disait que ces petits sont de vrais miracles, je le crois aussi. En eux, Dieu fait grandir notre vie de foi.
Personnellement, lors de mes études théologiques, un père St-Croix tenait aussi ce langage. Venues à la théologie suite à diverses expériences spirituelles, celui-ci affirmait que la force et la foi en l’Église se confirmaient par notre présence et notre témoignage.
www.interinsigniores.com voir rubrique Expérience personnelle ANNEXE 1
Merci d’être venus en ce lieu en cette semaine de l’Unité des églises chrétiennes ! De Lourdes à l’Année Sainte de la Miséricorde, Marie poursuit son oeuvre!
Margo Gravel-Provencher, théologienne
N.B. Les Accords du Latran furent signés en la fête de Notre-Dame-de-Lourdes (11 février 1929)
11 février était aussi le jour de l'anniversaire sacerdotale du curé de ma paroisse qui me demandait de travailler en ce lieu, le 24-09-1978. Tel est le lieu de cet engagement qui me conduit vers les études théologiques jusqu'au études doctorales et la publication de mes recherches sur La mission 'personnelle' et 'ecclésiale' de Marie et des missions féminines d'après l'oeuvre de Hans Urs von Balthasar sous la 'constellation christologique' primitive et sa valeur d"intégration publiée sous la thématique présentée en page d'accueil de ce site web: La Déclaration Interinsigniores. Analyse et prospectivesà partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar (2010/Éditions Aggée).
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HOMÉLIE 9: Baptêmes de Naomie et Emma /20-03-2016 en ce dimanche des Rameaux 2016
L’évangile selon saint Luc présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Au jour du baptême d’un enfant, cet évangile devient particulièrement interpellant par sa proximité avec les gestes que vous posez aujourd’hui en tant que parents, marraines et parrains.
Un premier aspect de l’évangile de la présentation de Jésus présente certaines affinités entre l’engagement de Marie et Joseph et votre engagement personnel. Qu’y découvrons-nous ? Plus spécifiquement, nous percevons en ce lieu la réponse « commune » d’un couple uni par les liens du mariage. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le PRENOM de leur enfant. À l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie avant sa naissance: « Tu le prénommeras JESUS ». Chez Joseph, ce nom sera reçu en songe pendant la grossesse de Marie: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS. » Ce nom signifie en grec et en hébreu: « Le Seigneur sauve ». Et cela est fondamental. Dernièrement, je fus particulièrement heureuse de la prédication présentée au Pape et à la Curie romaine. Le père Ronchi, servite de Marie, leur proposait un voyage dans les versets que je viens de citer. Celui-ci présentait la contextualité du récit: « La première annonce de grâce de l’Évangile a été transmise dans la normalité d’une maison », donc dans le lieu où chacun est lui-même. Il reprenait sensiblement la nouveauté de mon mémoire de maîtrise en théologie, présenté et accepté à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal (1990), soit la double annonciation au couple de la nouvelle alliance, Marie et Joseph. Le père s’exprimait comme suit: « Si nous superposons, dit-il, les deux Évangiles de Luc et Mathieu, nous voyons avec joie que l’annonce a été faite au couple Marie et Joseph, à l’époux et à l’épouse ensemble, au juste et à la vierge, ensemble, amoureux (...) ». Il soutenait l’importance de la famille: « Dieu est à l’œuvre dans nos relations, dit-il, il parle dans les familles, dans nos maisons, dans le dialogue, dans le drame, dans la crise, dans les doutes, dans les élans (...). Dieu ne vole pas de l’espace à la famille, il n’envahit pas, il ne blesse pas, il ne retire pas, il cherche un oui pluriel qui devient créatif parce qu’il est la somme de deux cœurs, la somme de nombreux rêves et de beaucoup de travail patient. » Mais, comment parle-t-il me direz-vous.? Je reviendrai sur ce sujet en dernière partie. Il vous sera possible de saisir comment les évènements que vous vivez viennent enrichir la vie de l’Église.
Sous un second aspect la présentation de Jésus au Temple tourne notre regard vers d’autres personnages importants venus au Temple en cet instant béni. Lors de la présentation du fils bien-aimé, nous remarquons qu’ils ne sont pas seuls en ce lieu. Désormais, deux autres personnages témoigneront des événements uniques vécus. L’un est masculin et l’autre féminin. Portés par l’Esprit, Siméon prend alors l’enfant dans ses bras et remercie Dieu d’un tel bonheur. De là jaillit ces paroles: « Mes yeux ont vu ton salut.. Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». La prophétesse Anne proclamera à sa suite les louanges de Dieu... J’aime rapprocher ces rôles particuliers de ceux des parrains et des marraines qui à leur tour s’engagent avec vous afin que Naomie et Emma grandissent d’une façon harmonieuse dans la foi et l’amour chrétiens. Tel que vous pouvez le remarquer, j’ai inséré à la page couverture du feuillet liturgique, l’icône de la Présentation-de-Jésus au Temple. Nous retrouvons les personnages décrits dans l’évangile: Marie et Joseph, Anne et Siméon et les deux petites colombes offertes. Pendant plus de deux ans, de 2014 à 2015, cette icône fut présente à Rome lors du Synode sur la famille. De là découle l’importance soulignée par le père Ronchi: « Dieu est à l’oeuvre dans nos relations et dans nos maisons ». Tout au cours de l’histoire biblique, nous découvrons peu à peu comment le nom de Jésus fonde notre enracinement religieux et notre engagement ecclésial. Tour à tour. dans la vie de l’Église les disciples et les apôtres seront appelés à proclamer le nom de Jésus comme confirmation de leur foi. « Au nom de qui ? dit-on à Pierre. Par quelle puissance, toi et tes disciples accomplissez-vous ces miracles ? ». Et, l’apôtre Pierre, celui-là même qui l’avait renié, répondit bien humblement: « c’est au nom de Jésus, crucifié par vous et ressuscité par Dieu que nous accomplissons ces miracles. » Au nom de Jésus en son Église !
C’est pourquoi, sous un troisième aspect, je m’arrêterai à la vie actuelle de notre Église. Le 8 décembre 2015, le pape François lançait l’Année de la Miséricorde. Or, il y a 50 ans, en ce jour du 8 décembre 1965, le concile Vatican II ouvrait de nouveaux horizons qui élargissaient les portes du temple. Après avoir reconnue l’égale dignité de toute personne humaine, il est bon revisiter le « message aux femmes » du pape Paul VI. Dans ce message adressée aux femmes le pape Paul VI dit ce qui suit: « L’heure vient, dit-il, l’heure est venue, où la vocation de la femme s’accomplit en plénitude, l’heure où la femme acquiert dans la cité une influence, un rayonnement, un pouvoir jamais atteints jusqu’ici. Vous êtes, dit-il, la moitié de l’immense famille humaine ».
Aujourd’hui, par le baptême, ces évènements s’ouvrent sur l’avenir de vos deux petites filles Naomie et Emma.
Sous la protection de sainte Emma et de sainte Thérèse d’Avila. il vous sera possible de reconnaître l’Action de Dieu au sein de l’existence de vos petites. Et, ce, dès les premiers moments de leur vie. « Dès le sein de ta mère, dit le Seigneur, je t’ai appelée par ton nom ». Aujourd'hui, il vous sera possible d'entendre à l'oreille de votre coeur, ces paroles inédites reçues du Père au moment du baptême de Jésus au Jourdain. Désormais,
En Jésus, mon fils bien-aimé, Naomie, tu es ma fille bien-aimée !
En Jésus, mon fils bien-aimé, Emma, tu es ma fille bien-aimée!
AMEN!
(C) Margo Gravel-Provencher, théologienne!
Mise à jour: 22-03-2016
Ayant acceptée de co-animer les baptêmes et les rencontres pré-baptismales, je suis heureuse de vivre ces moments particuliers. Plus spécifiquement lorsque ces évènements contribuent à soutenir ‘ma foi’ en l’Église catholique romaine dans un esprit d’ouverture aux décisions prises lors du Concile oecuménique Vatican II. C’est pourquoi, j’ai cru bon de vous présenter certains évènements vécus lors des baptêmes de trois petites filles: EMMA, VANESSA SIENNA, SAMANTHA [et dont le prénom d'EMMA reviendra en fin de la deuxième année de co-animation].
Ayant déjà remis mes travaux de recherches, publiés sous la thématique: La Déclaration Inter Insigniores. Analyse et prospectives à partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar, il est possible de suivre l’évolution de ma pensée. Aujourd’hui, je vous présente différentes homélies qui m'ont permise de saisir plus en profondeur comment Dieu poursuit toujours son oeuvre en me rendant témoin de son action, à travers ces petites filles qui furent présentées au baptême par leurs parents, parrains et marraines.
- La première EMMA, me retournait aux sources de mes premiers engagements ecclésiaux comme officière de la Fabrique, initiatrice du C.P.P. de notre paroisse et autres engagements pastoraux (1978-1984) qui m’ont conduite vers la formation théologique. Voici, j’entrais au service de la paroisse La Présentation de la Vierge au Temple, le 28-09-1978, jour du décès du pape Jean-Paul ler. Suite à une homélie du père curé de notre paroisse, le père Mario Poulin, s.m.m., un frère de la communauté vint me demander de le rencontrer. Et, aujourd’hui, je suis en présence d’une petite fille qui née le 28-09-2012 me permettait d’aller plus loin dans mon cheminement de foi. L’homélie présentée en ce dimanche qui terminait la semaine consacrée à l'oecuménisme (27-01-2013) permet de saisir l’originalité de ce jour particulier que je pourrais intituler: d’un pape à l’autre en Église du Christ; du pape Jean-Paul ler à notre pape émérite S.S. Benoît XVI, élevé à la papauté au jour de la fête de sainte EMMA d'Allemagne, le 19 avril. [Un an plus tard, une autre petite EMMA sera baptisée. Celle-ci naît le 19-01-2014, dimanche consacré à l'oecuménisme. Une autre petite fille, SARAH naissaît aussi en ce jour. À cette fin, voir la fin de ce document.
- La seconde VANESSA SIENNA, naissait le 17 septembre 2012, jour de la fête liturgique de sainte Hildegarde de Bingen, nouvelle docteure de l’Église (08-10-2012). Pour notre famille ce jour est particulièrement parlant, car en ce jour, des évènements que je qualifie de ‘miraculeux’ se sont produits. C’était aussi, le jour du décès de Madame Adrienne von Speyr, disciple d'Hildegarde. Lors de mes recherches doctorales, je devins attentive à l’oeuvre commune de Madame Adrienne von Speyr et de Hans Urs von Balthasar. Je découvrais cette co-fondation d’une façon toute particulière, suite à l’AVC de mon beau-frère guéri miraculeusement, selon les médecins, en ce jour du 17 septembre 2005. Les évènements qui ont suivis m’ont soutenu et guidé providentiellement vers leur pensée maîtresse de la Mère et l’Enfant. Il s’agissait alors d’une relecture biblique johannique de leur oeuvre, présenté dans le volume relatant la genèse et les principes de l’Institut St-Jean. Adrienne n’était-elle pas fortement marquée par celle qui devint docteure de l’Église en octobre dernier? Comme elle, Adrienne décédait un 17 septembre (1967) et, comme elle, elle était médecin. Pour nous, c'est aussi fêtes familiales, il s'agit de l'anniversaire de ma belle-Mère, Marie-Claire, née un 17 septembre.
- La troisième SAMANTHA, permettait d’accueillir cette petite qui portait en elle, deux cultures interchrétiennes: née de parents mariés catholique-romain et orthodoxe russe. Je plaçais sur le ‘lutrin’, l’icône de la Sainte Famille écrite dans la prière par un artiste grec, à la lumière de l’évènement pascal. Ce fut un moment très touchant et fortement appréciée par la mère et la marraine de tradition orthodoxe-russe. Ces évènements m’ont conduite vers une reconnaissance palpable envers ces chrétiennes, baptisées au sein de l’Église orthodoxe de Russie. L’icône n’est-elle pas PRÉSENCE DE L’AMOUR DIVIN? On remettait à la petite, une croix de saint Benoît, et, la marraine déposait sur l’autel de la Vierge Immaculée, une gerbe de fleurs superbe. Elle demandait de bénir son chapelet orthodoxe. Les jours suivants, m’intéressant au dialogue interchrétien, je fus agréablement surprise de l’ouverture et de la reconnaissance du patriarcat de Russie envers le pape Benoît XVI. Cependant, tout n’était pas dit. L’ icône de la Sainte Famille présentée dans la liturgie fut bénie lors d’un voyage en Grèce en compagnie de mon mari Pierre. Il me revint en mémoire le stylet de la Sainte Famille de Gaudi, signée par le pape Benoît XVI. L’image me fut offerte par Mgr Peter B. Wells, Assesseur de la Secrétairerie d’État, suite à de correspondances subséquentes à la remise de deux de mes volumes cités précédemment. À cet effet, lors de mon séjour à Rome, à l’occasion de la canonisation de saint André Bessette, débutait une correspondance que je poursuis toujours par la remise de l'original de cette lettre, car née prématuremment, je venais à Rome afin de remercier le nouveau canonisé qui me guérit d’une mort certaine, suite à la prière de ma mère. Dans une lettre datée du 12 novembre 2010, Monseigneur Peter B. Wells m’informait de l’intérêt du pape Benoît XVI envers l’expérience vécue et remise et qui, depuis ma naissance fait croitre ma foi; plus spécifiquement, elle me dirige vers l’ouverture du Concile Vatican II. Ma formation théologique et mon engagement en Église favorisent, depuis ce temps, une relecture théologique des évènements familiaux à la lumière des événements ecclésiaux majeurs, dans cet ‘en même temps’ entre la mystique et la théologie. Le 3 avril 2011, suite à une demande spéciale adressée au Saint-Père à l’occasion de notre 50e anniversaire de mariage, le 10 juin 2011, je recevais la bénédiction demandée, accompagnée du stylet de la Mère et l'Enfant présentée ci-haut, en ouverture du site, qui dans sa totalité représente la Sainte Famille de Gaudi. Cela est d’autant plus touchant que je prends conscience aujourd’hui que l’architecte de la basilique La Sagrada Familia, le sculpteur Antoni Gaudi décédait un 10 juin (1926). Le pape Benoît XVI dédicaçait la basilique La Sagrada Familia le 07-11-2010. Lors de la Dédicace de la Sagrada Familia, le pape s'exprime ainsi:
« La joie que j’éprouve, dit le pape Benoît XVI, de pouvoir présider cette célébration a encore grandi quand j’ai su que cet édifice
sacré, depuis ses origines, est étroitement lié à la figure de saint Joseph. Ce qui m’a particulièrement ému, c’est l’assurance avec
laquelle Gaudí, face aux innombrables difficultés qu’il devait affronter, s’exclama plein de confiance en la divine Providence: ‘Saint
Joseph complètera l’église’ ». Par conséquent, poursuit-il, il n’est pas sans signification maintenant que ce soit un Pape dont le nom
de baptême est Joseph qui en fasse la dédicace ».
Espérant que la remise des évènements vécus permettront de découvrir comment Dieu ouvre ces horizons insoupçonnées en des temps d’interrogation au sein de la vie de l’Église. Je vous remets les homélies ci-haut mentionnées, accompagnées de mon expérience de foi majeure théologiquement: elle fut vécue dans la prière le 24-12-1977 (l'entièreté de cette expérience de foi n'est pas présentée dans le texte que je vous propose aujourd'hui: 01-11-1977/29-03-1978).
En ce lieu, j’y voyais confirmation des conclusions de mon mémoire de maîtrise, présentant l’Alliance de Marie et Joseph dans le Christ Jésus, comme lieu d’ouverture aux ministères de tous baptisés, hommes ou femmes, mariés ou célibataire. Telle est la conclusion de mes réflexions suite au baptême de cette petite, née de mariage interchrétien. De là, mon désir de partager ces « moments forts » de ma vie de foi! Je joins en annotations les références requises: la mise à jour de mon site Web auquel est intégrée la lettre d’encouragement du pape Benoît XVI (non présentée ici), inscrite dans la lettre de l’Assesseur de la Secrétairerie d’État, Mgr Peter B. Wells. Espérant que ce document puisse porter fruits envers les ministères ecclésiaux au sein de la Nouvelle Évangélisation !
4. Cf. Homélie 6 en ce dimanche des Rameaux/29-03-2015 et le baptême du petit Damian : 1) Aujourd'hui, en ce DIMANCHE DES RAMEAUX 2015, le baptême du petit Damian permet de saisir l'Action du Seigneur auprès de sainte Claire et de saint François par cette « croix de St-Damien d'Assise ». Cette croix fut conservée par les Moniales Clarisses d'Assise, communauté fondée par Sainte Claire, le dimanche des Rameaux (1193/1194-1253). En 1257, quand les Clarisses quittent San Damiano pour San Giorgo, elles emportent avec elles le crucifix qu'elles gardent précieusement pendant 700 ans. Durant la Semaine sainte de 1957, deux ans avant le concile (1959/1965), le crucifix est exposé pour la première fois au-dessus du nouvel autel dans la chapelle de la basilique Sainte Claire d'Assise. Il est intéressant de souligner le dimanche des Rameaux marque la fondation de cette communauté par celle que saint François reconnaissait comme l'Abbesse d'Assise.
2) En sol canadien, cette communauté féminine prend naissance au diocèse de Valleyfield, peu après sa fondation. Elle rayonnera au Japon et Haiti. Ce diocèse m'inspire grandement puisqu'en ce lieu, au jour du dimanche consacré à l'oecuménisme, je devenais 'ministre de la Parole', lors du baptême de mon premier petit-fils, Alex, né au jour de l'année centenaire de ce diocèse, en la fête patronale du diocèse (22-11-1991/1992). Je devenais 'ministre extraordinaire du baptême' de mon second petit-fils, le 13 novembre 1994, jour anniversaire du décret sur saint Joseph dans la liturgie romaine par le pape Jean XXIII. Il était né le 22 juillet en la fête de sainte Marie-Madeleine.
Margo Gravel-Provencher, théologienne/2012- 2015
P.S. À noter mon expérience spirituelle vécue entre le 1er novembre 1977 et le 29 mars 1978. Pour ce qui concerne mes recherches théologiques, on doit à Hans Urs von Balthasar, la publication de son analyse d'Inter Insigniores, le 29 mars 1977 sous la thématique suivante: la tradition ininterrompue et la question de l'admission des femmes au sacerdoce ministériel dans l'Osservatore Romano, p.2. Il est aussi à noter l'analyse de Mgr Joseph Ratzinger le 19 avril 1977 en la fête de sainte EMMA (homélie 1).
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THÈME FONDAMENTAL POUR LES BAPTÊMES: LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE
HOMÉLIE - 1- BAPTÊME de la petite EMMA: Une photocopie de l'artiste Marko Ivan Rupnik fut remise aux parents. Elle représentait saint EMMA, en compagnie de saint Modeste et de saint Antoine Martin Slomsek, « pionnier de l'oecuménisme «,, qu'affectionnait tout particulièrement le père de l'enfant. (Modeste est le prénom de mon arrière grand-père maternel)
1) Dans un premier temps, la méditation du texte biblique de la Présentation de Jésus au Temple (Lc 2, 22-39) permet d’établir un certain parallèle entre le geste posé par les parents de Jésus et celui que vous posez aujourd’hui. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la la loi de l’État, la loi de Moïse. Ils doivent indiquer le NOM choisi pour leur enfant. Vous aussi, dès la naissance, le nom de votre enfant sera inscrit dans les registres de l’État civil. Toutefois, on sait que le nom ne provient pas uniquement d’un choix fixé à la naissance d’un enfant. Tous deux, N.... ET N.... vous avez réfléchi afin d’exprimer tout l’amour que vous ressentez envers votre petit. Il arrive parfois que le nom soit choisi dès les premiers instants de la grossesse ou il survient spontanément pendant la croissance de l’enfant. Ce choix fait partie de nos jardins secrets.
Et, soudain l’échographie provoque notre choix. CE SERA UNE FILLE!
Ainsi en est-il du cheminement particulier de Marie et Joseph. D’où vient ce NOM de JÉSUS? Les textes bibliques mathéens et lucaniens permettent de saisir quelque peu son origine. Tous deux le reçoivent au fond de leurs coeurs. En Luc, l’Ange du Seigneur le révèle à Marie comme suit: « Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le NOM DE JÉSUS » (Lc 1, 31). En Mathieu, ce sera en songe que Joseph le découvrira: « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit -Saint et, elle enfantera un fils auquel tu lui donneras LE NOM DE JÉSUS » (Mt 1, 20). Toutefois, l’évangéliste Luc y reviendra à la circoncision: « lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du NOM DE JÉSUS, nom indiqué par l’ange avant sa conception ». Nous remarquons que ce nom leur est donné, à tous deux, par l’Ange du Seigneur: Chez Marie, avant sa conception! Chez Joseph, en songe, pendant la grossesse ! (Lc 2, 21)
Or, nous savons que dans le judaïsme au temps de Jésus, le religieux et le culturel sont indissociables. Pour se conformer à la loi de Moïse, les parents de Jésus doivent le présenter au Temple afin qu’il soit consacré au Seigneur. Tel est, selon ma perception, le sens profond de la « présentation de Jésus au temple ».
2) Dans un deuxième temps, nous constatons que les parents de Jésus ne sont pas seuls au Temple. Deux personnages importants sont présents. Ils sont prophètes, l’un masculin, l’autre féminin, Le premier à entrer en scène est le prophète Siméon. À l’instar de Joseph, celui-ci est un homme juste et bon. Il porte en lui, l’espérance d’ Israël, la venue du Messie, le Christ. L’incarnation du Fils-de-Dieu réalise la promesse faite à leurs ancêtres dans la foi, Abraham et Sara. L’évangile de Luc souligne un point important de toute prophétie soit, la présence de l’Esprit: le prophète vint au Temple sous la mouvance de l’Esprit: l’Esprit lui a révélé qu’il verrait de ses yeux le Messie du Seigneur. Voyant entrer Marie et Joseph, Siméon le reconnaît, il le prend l’enfant dans ses bras. Il fait une bénédiction et chante un cantique inspiré du prophète Isaïe: « Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples.
Lumière pour éclairer les nations ».
(L.G. chap.1,a.1)
À cet instant, le deuxième personnage entre en scène. Il s’agit de la prophétesse Anne qui vit au Temple. Tout comme Siméon, celle-ci accueille le Messie. Elle loue Dieu de la grâce reçue et parle de l’enfant à toute personne qui porte cette espérance.
3) Dès lors, nous pouvons nous interroger. Qu’en est-il pour nous aujourd’hui? Croyons-nous à cette venue? Telles seront les questions qui vous seront posées! Questions fondamentales pour un baptême !
4) Plus près de nous, en cette Année de la Foi, l’Église commémore le 50e anniversaire du Concile oecuménique de Vatican II. En ce lieu, la confession de foi du prophète Siméon prend tout son sens. Dès l’introduction, les textes du Concile éclaire notre foi: « Le Christ est la Lumière des nations, est-il écrit: aussi en annonçant, l’évangile à toute créature, le saint Concile réuni dans l’Esprit-Saint désire illuminer tout être humain de la Lumière du Christ ». C’est l’un des moments forts du baptême chrétien lorsque vous recevez le cierge allumé au cierge pascal.
5) C’est pourquoi à la fin de cette réflexion, je reviens vers la promesse du début: comment le NOM d’EMMA m’a interpellé? À cet effet, je vous remettrai aux parents, à la fin de la célébration, la photocopie d’une mosaïque effectuée par l’équipe du théologien et artiste slovèque contemporain, le père jésuite Marko Ivan Rupnik. En septembre 2012, il y a de cela à peine 4 mois, cette mosaïque fut intégrée au mur du Centre de formation catholique d’Autriche. La mosaïque représente sainte EMMA d’Allemagne, en compagnie de saint Modeste et de saint Antoine Martin Slomsek, pionnier de l’oecuménisme (1848). À cet effet, chaque année l’Église renouvelle les objectifs du Concile: réaliser l’Unité « visible » des Églises chrétiennes. Une semaine de prières est effectuée à cette intention; elle se terminait vendredi dernier, le 25 janvier 2013. Pour ce qui concerne sainte Emma, sa fête liturgique est fixée au 19 avril. À cet égard, le 19 avril 2005 est aussi la date de l’élection du pape Benoît XVI (2005).
Puisse sainte EMMA d’Allemagne protéger votre enfant et guider notre Église !
Margo Gravel-Provencher, théologienne et paroissienne.
[à considérer les « premiers balbutiements » de la question de l'admission des femmes au sacerdoce ministériel par Monseigneur Joseph Ratzinger: la « causalité » et « l'in-carnation de l'esprit qui constitue la spécificité de l'humain » dans l'Osservatore Romano, « le sacerdoce de l'homme porte-t-il atteinte aux droits de la femme? »], publié en la fête de sainte EMMA d'Allemagne, le 19 avril 1977.
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HOMÉLIE - 2 - BAPTÊME de VANESSA SIENNA: Une reproduction de sainte Hildegarde de Bingen fut remise aux parents: Vanessa Sienna est née le 17 septembre 2012, en la fête liturgique de sainte Hildegarde de Bingen, nouvelle docteure de l’Église (canonisée par le pape Benoît XVI, 07-10-2012), année de la Nouvelle Évangélisation, 50e anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II; voyage du pape Benoît XVI au Royaume-Uni (16-19 septembre 2010))
L’évangile de Luc que vous venez d’entendre présente un évènement fondamental dans la vie de Jésus-de-Nazareth: la présentation de Jésus au Temple. Si, j’ai choisi cet évangile, c’est qu’il est possible d’établir certains liens avec l’engagement des parents, des parrains, marraines, des différents témoins de la foi. Sous ce dernier aspect, je vous présenterai la reconnaissance oficielle de l’Église envers une femme, nommée Docteure de l’Église l’automne dernier, lors de l’inauguration de l’Année de la Foi à l’occasion du 50e anniversaire du Concile oecuménique Vatican II. Cette reconnaissance est d’autant plus intéressante lorsque sa fête liturgique est fixée au 17 septembre, jour de la naissance de Vanessa Sienna. En théologie, nous percevons dans cet ‘en même temps’, la présence de Dieu au coeur de nos existences humaines et ecclésiales.
1) pour la suite, voir homélie 1. La suite est un ajout:
...En cette Année de la Foi, l’Église commémore le 50e anniversaire du Concile oecuménique de Vatican II (11-10-2012/24-11-2013). Aussi est-il important de souligner l’un des derniers gestes posés par le pape Benoît XVI avant son départ. Au jour de l’inauguration de l’Année de la Foi, celui-ci nommait deux nouveaux Docteurs de l’Église: saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen, 4e docteure féminine de l’Église après sainte Thérèse d’Avila, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Aujourd’hui, je vous présente cette nouvelle docteure de l’Église, sainte Hildegarde, dont la fête liturgique est fixée au 17 septembre.
Lors de l’Ouverture du Synode sur la Nouvelle Évangélisation, le 07-10-2012, notre pape émérite Benoît la décrit comme suit:
« Importante figure féminine du XIIe siècle, sainte Hildegarde de Bingen a offert sa précieuse contribution pour la croissance de l’Église de son temps, en valorisant les dons reçus de Dieu et en se montrant comme une femme d’une intelligence vivace, d’une sensibilité profonde et d’une autorité spirituelle reconnue. Le Seigneur l’a dotée d’un esprit prophétique et d’une fervente capacité à discerner les signes des temps. Hildegarde a nourri, dit-il, un amour prononcé pour la création ; elle a pratiqué la médecine, la poésie et la musique. Et surtout, elle a toujours conservé un amour grand et fidèle pour le Christ et pour son Église ».
C’est pourquoi avant d’entrer en prière, en communion avec les saints et les saintes de l’Église, je demande à sainte Hildegarde de Bingen, de protéger d’une façon toute spéciale, votre petite Vanessa Sienna, née le 17 septembre, jour de la fête liturgique qui lui est consacrée.
Amen!
Margo Gravel-Provencher, théologienne et paroissienne.
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HOMÉLIE - 3- BAPTÊME de SAMATHA: L'icône de la Sainte Famille est déposée sur le lutrin, (Il s'agissait de souligner le baptême de cet enfant, née de parents portant deux cultures religieuses, l'une orthodoxe et l'autre catholique romaine... des extraits sont enlevées).
L’évangile selon saint Luc que vous venez d’entendre présente un évènement fondamental dans la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Si, j’ai choisi cet évangile pour le baptême de votre enfant, c’est que celui-ci permet d’établir certains liens entre l’engagement de Marie et Joseph et l’engagement que vous prenez aujourd’hui, comme parents, parrains, marraines.
1) Dans un premier temps, nous découvrons l’importance de répondre aux demandes de l’État civil... Nous voyons dans les textes bibliques comment le NOM DE JÉSUS devient lieu de reconnaissance pour les apôtres et les disciples. (...) Dans les Actes des Apôtres, Pierre et Jean sont interrogés devant le Grand Conseil. L’interrogation porte sur les miracles qu’ils accomplissent: « Par quelle puissance, leur dit-on, par le NOM de qui, avez-vous fait cette guérison ? ». Et Pierre énonce le kérygme de notre foi: « c’est grâce AU NOM de JÉSUS le Nazaréen, CRUCIFIÉ par vous, RESSUSCITÉ par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. Ce JÉSUS, il est la « pierre » que vous aviez rejeté, vous les bâtisseurs, et il est devenu la «pierre d’angle». Et son NOM, donné à toute personne humaine, est le seul qui puisse nous sauver » (Ac 4, 1-12).
(2)...........................
3) C’est pourquoi, j’ai voulu placer sur le lutrin, l’icône de la Sainte Famille. À la lumière de l’évènement pascal, nous y découvrons par la main de Jésus, la dimension trinitaire de la foi chrétienne. En cette Année de la Foi, l’Église commémore le 50e anniversaire du Concile oecuménique de Vatican II (11-10-2012/24-11-2013), lieu d’ouverture et de dialogue entre les religions chrétiennes d’Orient et d’Occident. Elle rappelle l’importance de ceux et celles qui ont soutenu notre foi. Et, en ce jour particulier du baptême de Samantha il est important de reconnaître le rôle de vos parents et de vos grands-parents dans le cheminement de votre foi. « Il me semble, dit le pape Benoît XVI, que la Nouvelle Évangélisation nous invite à être plus conscients d’une réalité déjà connue mais peut-être pas valorisée pleinement : c’est-à-dire que le mariage en lui-même est un Évangile, une Bonne Nouvelle » ( messe d’ouverture). Plus récemment, lors de l’inauguration de son pontificat en la fête de saint Joseph, le pape François dit ce qui suit: « Depuis le mariage de Joseph avec Marie, jusqu’à l’épisode de Jésus, enfant de douze ans, dans le Temple de Jérusalem, Joseph se tient auprès de Marie dans les moments sereins de sa vie, les moments difficiles de la vie, le quotidien de la maison de Nazareth, et, l’atelier où il a enseigné le métier à Jésus » (19-03-2013).
Puisse le « couple de l’Alliance nouvelle, Marie et Joseph », bénir votre petite Samantha, bénir l’Amour que vous lui témoignez, AU NOM DE JÉSUS RESSUSCITÉ, le CHRIST DE NOTRE FOI!
Amen!
Margo Gravel-Provencher, théologienne et paroissienne.
(ICÔNE PERSONNEL ACHETÉ EN GRÈCE, ÉCRITE ET BÉNIE PAR UN ‘POPE’)
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HOMÉLIE - 4- BAPTÊME du 18-11-2012: LA RÉVÉLATION DU CHRIST À LA SAMARITAINE
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (4, 1-27)
Au tout début de l’évangile de Jean, des questions sont posées. Elles concernent le nombre des baptêmes célébrés par les disciples de Jésus. Évitant la controverse, Jésus s’éloigne. À cet égard, je vous présente ma réflexion en trois points: la « traversée » ou la rencontre inattendue, la « soif » de Jésus et la « soif » de la samaritaine; la foi des ancêtres premier lieu de révélation.
1. La traversée ou la rencontre inattendue:
Dès le point de départ, Jésus nous indique une voie nouvelle. Pour atteindre la Galilée, lui et ses disciples doivent traverser la Samarie. La traversée sera alors l’objet d’une rencontre inattendue. Pour la première fois, et ce, en l’absence des disciples, Jésus s’entretient avec une femme « de foi autre » que ses disciples. Jésus est de nationalité juive. La femme est samaritaine. Nous remarquons l’étonnement de celle-ci. La samaritaine se croyait seule au puits à cette heure du jour; c’est la sixième heure, vers midi. Nous présumons qu’il fait chaud et qu’à ce temps précis, peu de personnes se rendent au puits. De là, la surprise de la femme! Un homme est là, un non-samaritain et en plus, il lui adresse la parole. À cet époque, les samaritains et les juifs n’ont pas de relations entre eux, dit le texte johannique [...] En ce lieu, nous pourrions établir une certaine similitude entre cet évènement et l’amorce du dialogue entre les religions au concile Vatican II. Depuis le 11 octobre 2012, nous commémorons le 50e anniversaire de cet événement qui porte fruits depuis ce temps. Il se terminera le 24 novembre prochain.
2. La « soif » de Jésus et la « soif » de la Samaritaine:
Cependant, et c’est là l’intérêt envers la question posée, nous remarquons que le dialogue entre Jésus et la Samaritaine évoque un besoin primaire. Il jaillit d’un manque. « J’ai soif, lui dit Jésus ». La ‘soif’ chez Jésus revient plus d’une fois dans les textes évangéliques. Je n’en citerai que deux: lors d’un mariage à Cana en Galilée lorsqu’ attentif alors à la demande de sa mère, Jésus répond au manque des invitées. « Ils n’ont plus de vin, dit sa mère, Marie ». Et ce sera le miracle de l’eau changé en vin. À la croix, l’évangile de Jean souligne de nouveau cette « soif de Jésus ». Après avoir établi la mission spécifique de sa mère et de Jean, les dernières paroles de Jésus seront: « J’ai soif » et «Tout est accompli ». Mercredi dernier, le pape François rappelle ce rôle particulier de Marie: « Marie première disciple dans l’appel et la mission », dit-il (cf. Jean-Paul II). [...] Toutefois, ce qui étonne dans l’évangile d’aujourd’hui, c’est la proximité de Jésus avec une femme, une non-juive. On reconnaît ici la délicatesse de Jésus. La conversation ne débute pas par un souci religieux. Comme un enfant, comme toute personne humaine, Jésus lui signifie les besoins essentiels à sa vie personnelle: « J’ai soif ». Dans l’étonnement, la samaritaine surprise insiste. « Comment toi, un juif, tu me demandes à boire, à moi, une femme Samaritaine ? ». Dès lors, nous sommes appelées à découvrir « la soif » de la Samaritaine et peut-être aussi la nôtre. Comme elle, nous pouvons nous interroger. Au jour du baptême d’un enfant, comment percevons-nous l’eau du baptême? Une eau qui apaise la soif vitale, une eau qui rafraîchit son corps, une eau qui devient porteuse et plénitude de vie? « Si tu connaissais le don de Dieu, dit Jésus, et qui est celui qui te demande à boire, tu lui en aurais fait la demande, et il t’aurait donné de l’eau vive. » [...]
Toutefois, la femme est pragmatique. Elle ne saisit pas ou ne semble pas saisir le sens de cette interpellation. Aussi, reprend-elle ironiquement: « Tu n’as rien pour puiser et le puits est profond : d’où aurais-tu cette eau vive ? ». Enracinée dans la tradition qui est sienne, la Samaritaine est-elle prête à recevoir la nouveauté qui s’offre à elle?
3. la foi des ancêtres et la révélation du Christ
A priori, il semblerait que oui. La Samaritaine se rappelle la foi de ses ancêtres envers le Messie attendu. Pourra-t-elle y adhérer dans la continuité et la nouveauté? Serais-tu plus grand, dit-elle, que notre père Jacob? » Toi un juif, tu désires « puiser l’eau » de ce puits, tu désires boire au puits de mes ancêtres, le puits de Jacob et de son fils Joseph. Nous retrouvons en ce lieu, la généalogie de Jésus inscrite dans l’évangile de Mathieu. De ce lieu, Jésus ouvre de nouveaux horizons. L’ouverture semble importante: transformer l’eau du puits des ancêtres en une eau qui désaltère pour toujours. Nous percevons alors la confiance de la Samaritaine envers Jésus. La Samaritaine croit en sa Parole: « Donne-moi de cette eau, dit-elle, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Nos pères ont adoré sur cette montagne, et votre peuple dit que c’est à Jérusalem qu’est le lieu où nous devons adorer ». Alors, vient le temps de la Révélation: « L’heure vient, dit Jésus, où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père ». En puisant à ce puits, Jésus établit des liens avec la foi de leurs ancêtres qui bibliquement devient aussi la nôtre: « Nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des juifs. » « Ne sommes-nous pas des sémites , dit le pape Jean-Paul II. C’est là, la grande ouverture du concile Vatican II.
« Je sais, ajoute la Samaritaine, qu’un Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ. Lorsqu’il sera venu, il nous enseignera toutes choses. »
Pour la première fois, la foi d’une femme, en plus d’une non-juive, permet la révélation du Christ - Messie.
Je le suis, moi qui te parle, dit Jésus
En ce lieu, la foi, l’annonce, la mission de la Samaritaine seront authentifiées. Courant vers les siens, celle-ci témoigne des événements personnels vécus. Dès lors, par le témoignage de l’une des leurs, les Samaritains adhèrent personnellement au Christ Jésus. À l’exemple de la Samaritaine, ils témoigneront de leur foi: « NOUS L’AVONS RENCONTRÉ ET NOUS CROYONS EN LUI ».
C’est pourquoi en terminant, j’aimerais rappeler à notre souvenir l’une de nos ancêtres dans la foi, cette première enseignante montréalaise, première éducatrice des petits-enfants, sainte Marguerite Bourgeoys. Au jour du baptême de votre petite Marguerite, je lui demande de la protéger et de la bénir.....
MARGUERITE LIANE portant les prénoms de ses grands-mères, maternelles et paternelles. À l'école secondaire de la Cité des Jeunes, nous étions deux animatrices de pastorale: moi, Margo (Marguerite) Gravel et Liliane Therrien.
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HOMÉLIE - 5 - PENTECÔTE 2014 (08-06) D'après l'évangile de la Présentation de Jésus au Temple
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3) En dernier lieu, je tournerai mon regard vers une autre naissance, celle de l’Église. Aujourd’hui, en Église, nous commémorons la fête de la Pentecôte. 50 jours après la résurrection du Christ Jésus, la première communauté de disciples se réunissait au Cénacle. À la Chambre Haute, Marie, les apôtres et autres disciples, hommes ou femmes, se réunissaient en prières en attente du DON DE L’ESPRIT-SAINT : « Quand viendra le Défenseur que je vous enverrai d’auprès du Père, leur avait dit Jésus avant sa passion, IL rendra témoignage en ma faveur ».
Or, nous savons qu’au moment du baptême de Jésus au Jourdain, Jean le Baptiste annonçait la nouveauté du ministère de Jésus: « Moi, dit Jean, je vous baptise dans l’eau, mais lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint ». Telle est le sens donné à l’eau purificatrice du baptême. En ces jours-là, dit l’évangile de Marc, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’ESPRIT descendre sur lui comme une colombe. Il y eut alors une voix venant des cieux: « Tu es mon Fils bien-aimé: en toi, je trouve ma joie. »
Aujourd’hui, par le baptême d’Anaé et de Jaycob, cette Parole vous est de nouveau transmise. Par le baptême, cette Parole reçue du Père « en » Jésus-de-Nazareth s’actualise.
Anaé, tu es ma fille bien-aimée !
Jaycob, tu es mon fils bien-aimé !
C’est pourquoi, dans cette foi reçue de nos parents, de nos marraines et de nos parrains, en ce jour de Pentecôte, nous poursuivrons notre célébration.
Amen!
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Depuis ce temps, d'autres se sont ajoutées et ont reçu ces grâces baptismales particulières
MATHIS né le 17 avril, jour de l'entrée en gloire de sainte Marguerite Bourgeoys, première sainte canadienne et jour de la fête liturgique de sainte Kateri Tekakwhita, canonisée par le pape Benoit XVI: bapt. 21-10-2012.
ARIELLE, née un 3 juin, jour de l'entrée en gloire de saint Jean XXIII: bapt.31-08-2013
MARGUERITE LIANE, bapt. 23-02-2014.
Les grâces conciliaires: le sacerdoce baptismal des petites filles
comme ouverture au renouveau ecclésial
SARAH, née le 19 janvier 2014, dimanche consacré à l'oecuménisme
EMMA, née aussi le 19 janvier 2014
19 janvier est aussi jour de l'intuition conciliaire de S.Jean XXIII.
(cf. Yves Congar, Le Concile Vatican II, « théologie historique 71 »,Beauchesne, Paris, 1984, ch. 3, p. 45-47)
« Yves Congar part de ce que Jean XXIII a confiné dans son journal à la date du 19 janvier 1959: il lui est venu, comme inspiration soudaine, l'idée de réunir un concile, un synode du diocèse de Rome et d'engager une mise à jour du Code de Droit Canonique. Il en a fait part, ce jour-là, à son Secrétaire d'État, le cardinal Tardini, ainsi que de son intention de l'annoncer le 25 janvier. En effet, Mgr Capovilla, qui fut le secrétaire particulier de Jean XXIII, d'abord à Venise, puis à Rome, témoigne que le Pape a manifesté l'idée de réunir un concile, dès son élection,le 30 octobre 1958. Mieux: le cardinal Ottaviani a déclaré qu'il avait, ainsi que le cardinal Ruffini, suggéré au cardinal Roncallli l'idée de convoquer un concile, pendant le conclave de 1958.
La solution de cette énigme se trouve comme le montre Hebblethwaite, dans ce que Jean XXIII lui-même a révélé de sa vie spirituelle. Il avait l'habitude de soumettre à une vérification ce qu'il pensait avoir reçu comme inspiration dans la grâce. Il a présenté comme une « seconde grâce » reçue, le courage de suivre avec simplicité et confiance la réalisation d'idées simples, pas compliquées, mais de grande portée pour l'avenir, qui lui étaient venues.
Les 30 octobre et le 19 janvier sont une même inspiration, celle de l'IDÉE, celle de son épreuve dans la réflexion et la prière et celle de la suivre en simplicité et confiance L'«inspiration soudaine » qui l'étonnait tout le premier, était la grâce de simplicité et de courage confirmant une idée éprouvée à la lumière d'une disponibilité à la volonté de Dieu. ».
Le 19 janvier 1992 est aussi le jour du baptême de mon petit-fils Alex
En ce jour, je devenais 'ministre de la Parole'.
Le texte liturgique du jour était le suivant: « Allez, enseignez, baptisez et je serai avec vous...». (Mt 28, 19 ss.)
Aujourd'hui, en la fête de sainte Anne, le texte de la liturgie fait référence à la matrilinéarité de Sarah chez le peuple juif. La question du rôle de la femme, de la femme juive, ne fut-elle pas fondamentale lors du concile Vatican II (Nostra Aetate, par. 4: Marie et les apôtres)? La femme ne fut-elle pas considérée comme la grande inspiratrice du renouveau biblique et liturgique des réformateurs de Vatican II ? L'Église n'en fit-elle pas l'un des points majeurs de la réforme conciliaire? Ce concile ne fut-il pas initié par S.S. le pape Jean XXIII ? Le 19 janvier 1959, jour de la « seconde grâce », dit le pape Jean XXIII. Qu'est-ce à dire pour nous aujourd'hui?
2013: dimanche terminant la semaine consacrée à l'oecuménisme.
1) Baptême 27-01-2013: EMMA, née en l'anniversaire de la mort du pape Jean-Paul 1er le 28-09-2012
2014: Naissances: dimanche consacré à l'oecuménisme
2) 19 janvier 2014 : SARAH (baptême 27 juillet 2014)
3) 19 janvier 2014: EMMA (baptême 31 août 3014)
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- 2015 -
le 29 mars 2015 et le baptême du petit Damian
LA CROIX DE ST-DAMIEN ET LA MISSION DE saint FRANÇOIS D'ASSISE
DIMANCHE DES RAMEAUX
(Margo Gravel-Provencher, théologienne)
À travers ces diverses homélies, le Seigneur Dieu m'introduit le ministère papal dans la comm-union des saintes et des saints (de S.S.Benoît à S.S.François)
HOMÉLIE 6 - DIMANCHE DES RAMEAUX: L’évangile selon saint Luc que vous venez d’entendre présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Si, cet évangile devient particulièrement interpellant lors du baptême d’un enfant, encore plus aujourd’hui pour vous parents dont vos racines proviennent du Salvador. En rédigeant mon homélie, je me suis laissée interpellée par deux aspects particuliers en ce jour du baptême de Damian: l’engagement envers saint Joseph de l’évêque du Salvador et le PRÉNOM de Damian.
Un premier aspect permet de réfléchir sur certaines affinités entre l’engagement des parents de Jésus et votre engagement personnel. Dans l’évangile, nous percevons la réponse commune des parents de Jésus. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le NOM de leur enfant. Il s’appelera JÉSUS dit l’archange Gabriel à Marie avant sa naissance. En songe, pendant la grossesse de Marie, Joseph acquiesce à la demande entendue à l’oreille de son coeur: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS.» Par 4 fois, l’évangile de Luc revient sur cette particularité. De là jaillit l’importance du choix du NOM ou PRENOM donné à un enfant.
Qu’en est-il pour nous aujourd’hui ? Y-a-t-il des choses à retenir pour le quotidien de nos vies ? Le choix de ce prénom qui habite chacun de vos coeurs, Beatriz et Gabriel portent-ils en lui une ouverture plus grande ? Il s’appelle Damian... Et, ce prénom sera inscrit, à l’exemple de Marie et Joseph, dans les registres civil et religieux.
Un second aspect de l’évangile tourne notre regard vers des personnages importants pour leur vie de foi. Lors de la présentation de ce fils confié par le Seigneur, les parents de Jésus ne sont pas seuls. Ces personnages, l’un masculin et l’autre féminin, confirment les événements spéciaux qu’ils ont vécu. Portés par l’Esprit, Siméon prenant l’enfant dans ses bras bénit Dieu en disant: « Mes yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples, Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». Et la prophétesse Anne proclamait aussi les louanges de Dieu . Anne parlait de l’enfant à toute personne portant en elle l’espérance d’Israël. J’aime rapprocher ces rôles de ceux des parrain ou marraine.
Comme troisième aspect, je reviens vers vous par le désir de l’évêque du Salvador, soit la reconnaissance de saint Joseph, comme « patron universel des familles, et je terminerai par la richesse du prénom de Damian et de son saint patron saint Damien. En cela, le président de la Conférence épiscopale du Salvador est très proche de votre perception Beatriz. En octobre dernier, celui-ci présentait une demande à la Radio-Vaticane. Dans cette première étape du Synode sur la Famille, Mgr José Luis Escobas proposait la reconnaissance officielle de « saint Joseph » comme « patron universel des familles »:
« Plût à Dieu, dit-il, que nous avons cette grâce, car saint Joseph est le modèle du mari, du père et le tuteur des jeunes. Mais, poursuit-il, nous devons aussi le considérer, en ce moment, comme un défenseur des droits de la femme et des enfants. Lui qui a protégé la Sainte Famille et le Divin Enfant au moment d’émigrer en Égypte ... »
Et maintenant, voici ma réflexion personnelle en lien avec le prénom de votre enfant, Damian. Depuis, mon implication en pastorale du baptême, il me fut donné « plus d’une fois » d’être interpellée, soit par le « moment » de la naissance d’un enfant ou par le « prénom » choisi par ses parents. Je réalisais que ces petits vivaient au diapason de la vie de l’Église, sans le savoir. À la suite de Marie et de Joseph, le prénom d’un enfant ouvre parfois des horizons insoupçonnés. Recherchant quelque peu, je fus étonnée et particulièrement heureuse de ce prénom béni. Le prénom de Damian me conduit alors vers le nom choisi par notre pape actuel, le pape François. Et, je m’explique immédiatement, car sur ce chemin de foi, nous ne pouvons ignorer saint Damien.
Plus spécifiquement « la croix de St-Damien à Assise ». Priant en ce lieu, François recevait une mission particulière de la part du Seigneur: « Va et répare mon Église ». Aujourd’hui, le pape François a fait sienne cette mission qui est devenue aussi la nôtre. C’est pourquoi, j’ai voulu vous présenter « la croix de Saint Damien », dans le feuillet du baptême de Damian tout en indiquant ce qu’elle signifie au sein de la « vie actuelle» de notre Église.
La Croix de Saint Damien ou Crucifix de Saint Damien contient l'histoire du salut en Jésus: dans sa mort, sa résurrection, et son ascension en gloire. Cette croix exprime le mystère pascal total et universel du Christ Jésus. La mort du Christ qui nous sauve dans sa majesté sereine, Présenté sous forme d’une image, il n'étonne pas que Saint François était attiré par cette icône et que l'inspiration pour sa vie vint par ce Christ qui lui parla : " Va et répare mon Église.... ". Et cette mission qui provient de notre baptême nous est toujours adressée.
C’est pourquoi, nous poursuivrons notre célébration en communion avec les saints et les saintes de notre Église, plus particulièrement,
saint Damien, saint Joseph et saint Jean-Paul II,
selon les voeux exprimés par B... et A....
Amen!
(fiche envoyé par courrier rapide/ Ottawa 01/ 03-09-2014)
(le journal La Croix du 04-09-2014 publiait que le 03-09-2014 était le 100e anniversaire de l'élection du pape Benoit XV. Ce jour était pour notre famille, le jour du 50e anniversaire de naissance de ma belle-fille)
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HOMÉLIE 7: Baptêmes de Cat Trinh et Olivier/27-09-2015
Présentation de Jésus au Temple et Présentation de la Vierge Marie au Temple
(Margo Gravel-Provencher, théologienne)
L’évangile selon saint Luc présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Au jour du baptême d’un enfant, cet évangile devient particulièrement interpellant par sa proximité avec les gestes que vous posez aujourd’hui en tant que parents, marraine et parrain. Toutefois, je me laisserai particulièrement interpellée par les noms de vos enfants et le jour de leurs naissances. J'introduirai alors la fête patronale de notre paroisse: La Présentation-de-la-Vierge Marie au Temple.
Le premier aspect de l’évangile de la présentation de Jésus permet de réfléchir sur certaines affinités entre l’engagement de Marie et Joseph et votre engagement personnel. En ce lieu, nous percevons la réponse « commune » des parents de Jésus. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le PRENOM de leur enfant. Il s’appellera JÉSUS dit l’archange Gabriel à Marie avant sa naissance. En songe, pendant la grossesse de Marie, Joseph acquiesce à la demande reçue: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS ce qui signifie en grec et en hébreu: « Le Seigneur sauve ». De là jaillit l’importance à accorder au PRENOM de vos enfants: Pour vous, Cat Trinh Mackenzie et pour vous, Olivier Jérémie. J’y reviendrai.
Le second aspect de cet évangile tourne notre regard vers des personnages importants venus au Temple. Lors de la présentation de ce fils bien-aimé confié par le Seigneur Dieu, nous remarquons que les parents de Jésus ne sont pas seuls en ce lieu. Deux personnages confirment les événements spéciaux vécus en ce jour. L’un est masculin et l’autre féminin. Portés par l’Esprit, Siméon prend l’enfant dans ses bras et remercie Dieu d’un tel bonheur: « Mes yeux ont vu ton salut... Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». La prophétesse Anne poursuit en proclamant les louanges de Dieu... J’aime rapprocher ces rôles particuliers de ceux des parrains et marraines qui vous accompagnent afin que vos petits grandissent d’une façon harmonieuse, dans la foi et l’amour chrétiens. C’est pourquoi, j’ai inséré à la page couverture du feuillet liturgique, l’icône de la Présentation-de-Jésus au Temple. On y présente les parents de Jésus, Marie et Joseph, accompagnés d’Anne et Siméon ainsi que l’ offrande des parents: deux colombes. Cette icône sera présente la deuxième étape du synode sur la famille qui sera tenu, à Rome, du 4 au 25 octobre 2015. Dès lors, on reconnaît alors l’importance accordée à la famille de Jésus, au mariage de ses parents Marie et Joseph, tel que les papes Benoît XVI et François aiment le souligner. Tout au cours de l’histoire biblique, et cela, à la suite de Marie et de Joseph, les disciples et les apôtres proclameront aussi le nom de Jésus afin d’affirmer leur engagement. Un jour, appelés au Grand Conseil, Pierre sera interpellé comme suit: « Au nom de qui ? Par quelle puissance, lui dira-t-on, toi et tes disciples accomplissez-vous ces miracles ? ». Et Pierre répondra ce qui les habite profondément: « c’est au nom de Jésus, crucifié par vous et ressuscité par Dieu que nous accomplissons ces miracles. » Au nom de Jésus ! ... Par ce nom reçu du Seigneur « avant sa naissance » et révélé à Marie et à Joseph.
Troisième aspect: La présentation de Marie au Temple. Il en est ainsi pour vous aujourd’hui! Je dois dire que les prénoms de vos enfants m’ont grandement interpellée. Tous deux m’ont conduite vers cette relation personnelle, déjà bien établie entre la mère et l’enfant au moment de sa naissance. À cet égard, la première alliance propose Jérémie le prophète qui le définissait comme suit: « Dès le sein de ta mère, je t’ai consacré par l’onction » (Jr 1, 4-5). Et cela concerne chaque nouveau-né en Église du Christ. C’est pourquoi, désirant souligner l’importance de la mère de Jésus, j’ai inséré dans le feuillet de votre enfant la reproduction d’une peinture. Cette peinture provient de la chapelle du Grand Séminaire de Montréal et décrit la « présentation de Marie au Temple de Jérusalem » qui exprime cette consécration. Dès lors, la signification du prénom de Cat Trinh (Bonne Vierge) devenait pour moi, lieu d’ouverture à la nouveauté. Au centre de la peinture, l’artiste représente la jeune Marie, vêtue de blanc, symbole de sa virginité. Consacrée par Dieu et à peine agée de 3 ans, Marie gravit les marches de pierre du Temple en toute liberté. L’originalité mariale de ce courant de pensée provient du cardinal Pierre de Bérulle qui, tel Olivier Jérémie, est né un 4 février. Pour nous, elle nous fut proposé par le co-fondateur de Montréal, M. Jean-Jacques Olier, p.s.s. qui attestait en ce jour liturgique, la « mission ecclésiale » de Marie.
Dans la vie d’un enfant, tout comme dans la vie de l’Église, il y a des moments de « grâces spéciales » que l’on ne peut ignorer. Dimanche dernier (20-09-2015), Monseigneur Christian Lépine, archevêque de Montréal est venu célébrer avec nous le 120e anniversaire de fondation de notre paroisse. Ici à Dorval, les pères montfortains ont conservé cette dévotion mariale. Depuis une décennie environ, ils nous quitté. Toutfois, chaque année, le 21 novembre, la chorale entonne un chant à la Vierge de la Présentation. En ce sens, le baptême d’un enfant permet de nous définir, de nous situer. D’où venons-nous et où allons-nous? Par le baptême, nous devenons participants à la mission de Jésus-de-Nazareth. Prêtre, Prophète et Roi ! Telles seront les paroles prononcées dans quelques instants ! Dès lors, vous pourrez entendre à l’oreille de votre coeur ces paroles du Père adressées à Jésus lors de son baptême au Jourdain:
En Jésus, Cat Trinh Mackenzie tu es ma fille bien-aimée !
En Jésus, Olivier Jérémie tu es mon fils bien-aimé !
AMEN!
(ndlr: je suis née et baptisée un 4 février et mariée, un 10 juin (date de mariage des parents de l'un des petits...). Au jour de la présentation de la Vierge Marie au Temple, Marie sera intégrée dans la Constitution Lumen Gentium, le 21-11-1964, jour même du baptême de mon fils.)
Pour de plus amples informations: voir http://www.interinsigniores.ca/interinsigniores.ca/E8282B69-2AE9-48AC-8960-1B69BF37D6E0.html
Margo Gravel-Provencher, théologienne,
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HOMÉLIE 8: Baptêmes de Samuel et Kayden/24-01-2016 en la semaine de prières pour l'unité des églises chrétiennes:
L’évangile selon saint Luc présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Au jour du baptême d’un enfant, cet évangile devient particulièrement interpellant par sa proximité avec les gestes que vous posez aujourd’hui en tant que parents, marraines et parrains.
Un premier aspect de l’évangile de la présentation de Jésus présente certaines affinités entre l’engagement de Marie et Joseph et votre engagement personnel. Qu’y découvrons-nous ? Plus spécifiquement, nous percevons en ce lieu la réponse « commune » d’un couple uni par les liens du mariage. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le PRENOM de leur enfant. À l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie avant sa naissance: Tu le prénommeras JESUS. Chez Joseph, ce nom sera reçu en songe pendant la grossesse de Marie: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS. Ce nom signifie en grec et en hébreu: « Le Seigneur sauve ». De là jaillit l’importance accordée au prénom d’un enfant. Pour vous, Véronique et David ces prénoms reflètent la joie et l’amour que vous leur témoignez: Nous les prénommons Samuel et Kayden. Et ces noms sont déjà enregistrés à l’état civil.
Le second aspect de l’évangile tourne notre regard vers d’autres personnages importants venus au Temple en cet instant béni. Lors de la présentation du fils bien-aimé confié à Marie et Joseph par le Seigneur Dieu, nous remarquons qu’ils ne sont pas seuls en ce lieu. Désormais, deux autres personnages confirmeront ces événements uniques. L’un est masculin et l’autre féminin. Portés par l’Esprit, Siméon prend alors l’enfant dans ses bras et remercie Dieu d’un tel bonheur. De là jaillit ces paroles: « Mes yeux ont vu ton salut.. Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». La prophétesse Anne proclamera à sa suite les louanges de Dieu... J’aime rapprocher ces rôles particuliers de ceux des parrains et des marraines qui tout comme Anne et Siméon s’engagent avec vous afin que Samuel et Kayden grandissent d’une façon harmonieuse dans la foi et l’amour chrétiens. Tel est l’engagement baptismal. Tel que vous pouvez le remarquer, j’ai inséré à la page couverture du feuillet liturgique, l’icône de la Présentation-de -Jésus au Temple. Nous retrouvons Marie et Joseph, accompagnés d’Anne et Siméon ainsi que l’offrande faite au Temple: deux petites colombes. Pendant plus de deux ans, de 2014 à 2015, cette icône fut présente à Rome lors du Synode sur la famille. De là découle l’importance accordée en Église à la famille de Jésus. Tels les papes Benoît XVI et François, on devient plus attentif au caractère spécifique du mariage chrétien. On découvre de plus en plus le rôle des parents, leur engagement personnel dans le développement et la croissance personnelle et spirituelle d’un enfant. D’autant plus quand il y en deux.! À la suite de Marie et de Joseph, avec eux, nous reconnaissons comment le nom de Jésus fonde notre enracinement religieux. Il en fut ainsi tout au long de l’histoire biblique. Tour à tour. les disciples et les apôtres furent appelés à proclamer ce nom comme affirmation de leur foi. « Au nom de qui ? Par quelle puissance, dit-on un jour à Pierre, toi et tes disciples accomplissez-vous ces miracles ? ». Et, l’apôtre Pierre, celui-là même qui l’avait renié, répondait bien humblement: « c’est au nom de Jésus, crucifié par vous et ressuscité par Dieu que nous accomplissons ces miracles. » Au nom de Jésus ! ... À la suite du nom reçu et donné par Marie et Joseph!
C’est pourquoi, sous un troisième aspect, je vous présente le cheminement particulier d’un autre nom, d’un nouveau vocable. Cette fois, le nom concerne Marie la mère de Jésus. Lors de la rencontre pré-baptismale, je soulignais combien j’aimais me laisser interpellée, soit par le prénom d’un enfant ou par le moment où celui-ci est né. Or, Samuel et Kayden sont nés le 11 février 2015. Qu’y voyons-nous? Quel événement l’Église célèbre-t-elle en ce jour?
À cet égard, nous devons rappeller la nouveauté présentée en Église le 8 décembre dernier. En ce jour, l’Église vivait un évènement extraordinaire. En la fête de l’Immaculée Conception le pape François procédait au lancement de l’Année Sainte de la Miséricorde qui se terminera le 20 novembre 2016. Nous voyons du côté droit de notre église, cette statue de l’Immaculée conception. Toutefois, nous oublions parfois comment CE NOM nous est parvenu. Pour comprendre, il faut interroger la tradition, l’histoire ecclésiale et sa spiritualité mariale. Que découvrons-nous? Dans un premier temps, le reconnaissance de l’Immaculée Conception fut attribué à Marie par le pape Pie IX au milieu du 19e siècle, en 1854. On reconnaissait ainsi la foi-fidélité de Marie à la mission qu’elle reçut du Seigneur. Toutefois un nouveau vocable, une nouvelle perception se confirme très souvent par des évènements particuliers. Quatre ans après la proclamation de l’Immaculée Conception, un événement particulier se produit à la grotte de Massabielle de Lourdes du 11 février 1858 au 16 juillet de la même année. En ce jour, débutent les apparitions de Marie à une jeune adolescente, Bernadette Soubirous. Lors d’une apparition, Bernadette demande à la dame de lui révèler son nom. : « Quelle est ton nom ? », dit Bernadette. La dame lui répond: « Je suis l’Immaculée Conception ». Aujourd’hui encore l’Église commémore ces évèments. La fête liturgique consacrée à Notre-Dame-de-Lourdes est fixée au 11 février, date des débuts des apparitions. À Rome, dans les jardins du Vatican, nous pouvons admirer une représentation de la grotte de Lourdes. Il y a 30 ans, en l’Année mariale, j’ai eu la joie de prier en ce lieu comme co-animatrice d’un pélerinage organisé par une paroisse de l’ouest de l’ile.
C’est pourquoi, en ce jour du baptême de vos petits, nous pouvons prier Marie et lui demander de poursuivre son action auprès de vos jumeaux nés en la fête de Notre-Dame-de-Lourdes. Dans quelques instants, vous les porterez à la cuve baptismale. En puisant à la source baptismale, vous pourrez entendre à l’oreille de votre coeur ces paroles reçues du Père dans l’Esprit au moment du baptême de Jésus au Jourdain:
En Jésus, mort et ressuscité, Samuel, tu es mon fils bien-aimé!
En Jésus, mort et ressuscité, Kayden, tu es mon fils bien-aimé!
Pendant la célébration, nous invoquerons les saints et les saintes de notre Église. À votre demande, nous invoquerons saint Antoine-de-Padoue, saint Joseph et la Vierge Marie.
Suite à votre présentation David, j’aimerais ajouter que tel Siméon venu au Temple porté par l’Esprit, les baptêmes de vos petits en la semaine de l’Unité des églises chrétiennes attestent de cette présence de l’Esprit. Tel que vous l’affirmiez, vous venez de divers horizons (Chili, Liban, Canada) et de différentes traditions chrétiennes (grec melkite et catholique romain). Si, l’une des grands-mamans me disait que ces petits sont de vrais miracles, je le crois aussi. En eux, Dieu fait grandir notre vie de foi.
Personnellement, lors de mes études théologiques, un père St-Croix tenait aussi ce langage. Venues à la théologie suite à diverses expériences spirituelles, celui-ci affirmait que la force et la foi en l’Église se confirmaient par notre présence et notre témoignage.
www.interinsigniores.com voir rubrique Expérience personnelle ANNEXE 1
Merci d’être venus en ce lieu en cette semaine de l’Unité des églises chrétiennes ! De Lourdes à l’Année Sainte de la Miséricorde, Marie poursuit son oeuvre!
Margo Gravel-Provencher, théologienne
N.B. Les Accords du Latran furent signés en la fête de Notre-Dame-de-Lourdes (11 février 1929)
11 février était aussi le jour de l'anniversaire sacerdotale du curé de ma paroisse qui me demandait de travailler en ce lieu, le 24-09-1978. Tel est le lieu de cet engagement qui me conduit vers les études théologiques jusqu'au études doctorales et la publication de mes recherches sur La mission 'personnelle' et 'ecclésiale' de Marie et des missions féminines d'après l'oeuvre de Hans Urs von Balthasar sous la 'constellation christologique' primitive et sa valeur d"intégration publiée sous la thématique présentée en page d'accueil de ce site web: La Déclaration Interinsigniores. Analyse et prospectivesà partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar (2010/Éditions Aggée).
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HOMÉLIE 9: Baptêmes de Naomie et Emma /20-03-2016 en ce dimanche des Rameaux 2016
L’évangile selon saint Luc présente l’un des évènements fondamentaux de la vie de Jésus-de-Nazareth: sa présentation au Temple. Au jour du baptême d’un enfant, cet évangile devient particulièrement interpellant par sa proximité avec les gestes que vous posez aujourd’hui en tant que parents, marraines et parrains.
Un premier aspect de l’évangile de la présentation de Jésus présente certaines affinités entre l’engagement de Marie et Joseph et votre engagement personnel. Qu’y découvrons-nous ? Plus spécifiquement, nous percevons en ce lieu la réponse « commune » d’un couple uni par les liens du mariage. Comme vous, Marie et Joseph se conforment à la loi de Moïse, loi civile et religieuse. Ensemble, ils choisissent le PRENOM de leur enfant. À l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie avant sa naissance: « Tu le prénommeras JESUS ». Chez Joseph, ce nom sera reçu en songe pendant la grossesse de Marie: « Ne crains pas Joseph de prendre Marie, ton épouse: ce qui est engendré en elle vient de l’Esprit-Saint. Marie enfantera un fils auquel tu lui donneras le NOM DE JÉSUS. » Ce nom signifie en grec et en hébreu: « Le Seigneur sauve ». Et cela est fondamental. Dernièrement, je fus particulièrement heureuse de la prédication présentée au Pape et à la Curie romaine. Le père Ronchi, servite de Marie, leur proposait un voyage dans les versets que je viens de citer. Celui-ci présentait la contextualité du récit: « La première annonce de grâce de l’Évangile a été transmise dans la normalité d’une maison », donc dans le lieu où chacun est lui-même. Il reprenait sensiblement la nouveauté de mon mémoire de maîtrise en théologie, présenté et accepté à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal (1990), soit la double annonciation au couple de la nouvelle alliance, Marie et Joseph. Le père s’exprimait comme suit: « Si nous superposons, dit-il, les deux Évangiles de Luc et Mathieu, nous voyons avec joie que l’annonce a été faite au couple Marie et Joseph, à l’époux et à l’épouse ensemble, au juste et à la vierge, ensemble, amoureux (...) ». Il soutenait l’importance de la famille: « Dieu est à l’œuvre dans nos relations, dit-il, il parle dans les familles, dans nos maisons, dans le dialogue, dans le drame, dans la crise, dans les doutes, dans les élans (...). Dieu ne vole pas de l’espace à la famille, il n’envahit pas, il ne blesse pas, il ne retire pas, il cherche un oui pluriel qui devient créatif parce qu’il est la somme de deux cœurs, la somme de nombreux rêves et de beaucoup de travail patient. » Mais, comment parle-t-il me direz-vous.? Je reviendrai sur ce sujet en dernière partie. Il vous sera possible de saisir comment les évènements que vous vivez viennent enrichir la vie de l’Église.
Sous un second aspect la présentation de Jésus au Temple tourne notre regard vers d’autres personnages importants venus au Temple en cet instant béni. Lors de la présentation du fils bien-aimé, nous remarquons qu’ils ne sont pas seuls en ce lieu. Désormais, deux autres personnages témoigneront des événements uniques vécus. L’un est masculin et l’autre féminin. Portés par l’Esprit, Siméon prend alors l’enfant dans ses bras et remercie Dieu d’un tel bonheur. De là jaillit ces paroles: « Mes yeux ont vu ton salut.. Lumière des nations et gloire d’Israël ton peuple ». La prophétesse Anne proclamera à sa suite les louanges de Dieu... J’aime rapprocher ces rôles particuliers de ceux des parrains et des marraines qui à leur tour s’engagent avec vous afin que Naomie et Emma grandissent d’une façon harmonieuse dans la foi et l’amour chrétiens. Tel que vous pouvez le remarquer, j’ai inséré à la page couverture du feuillet liturgique, l’icône de la Présentation-de-Jésus au Temple. Nous retrouvons les personnages décrits dans l’évangile: Marie et Joseph, Anne et Siméon et les deux petites colombes offertes. Pendant plus de deux ans, de 2014 à 2015, cette icône fut présente à Rome lors du Synode sur la famille. De là découle l’importance soulignée par le père Ronchi: « Dieu est à l’oeuvre dans nos relations et dans nos maisons ». Tout au cours de l’histoire biblique, nous découvrons peu à peu comment le nom de Jésus fonde notre enracinement religieux et notre engagement ecclésial. Tour à tour. dans la vie de l’Église les disciples et les apôtres seront appelés à proclamer le nom de Jésus comme confirmation de leur foi. « Au nom de qui ? dit-on à Pierre. Par quelle puissance, toi et tes disciples accomplissez-vous ces miracles ? ». Et, l’apôtre Pierre, celui-là même qui l’avait renié, répondit bien humblement: « c’est au nom de Jésus, crucifié par vous et ressuscité par Dieu que nous accomplissons ces miracles. » Au nom de Jésus en son Église !
C’est pourquoi, sous un troisième aspect, je m’arrêterai à la vie actuelle de notre Église. Le 8 décembre 2015, le pape François lançait l’Année de la Miséricorde. Or, il y a 50 ans, en ce jour du 8 décembre 1965, le concile Vatican II ouvrait de nouveaux horizons qui élargissaient les portes du temple. Après avoir reconnue l’égale dignité de toute personne humaine, il est bon revisiter le « message aux femmes » du pape Paul VI. Dans ce message adressée aux femmes le pape Paul VI dit ce qui suit: « L’heure vient, dit-il, l’heure est venue, où la vocation de la femme s’accomplit en plénitude, l’heure où la femme acquiert dans la cité une influence, un rayonnement, un pouvoir jamais atteints jusqu’ici. Vous êtes, dit-il, la moitié de l’immense famille humaine ».
Aujourd’hui, par le baptême, ces évènements s’ouvrent sur l’avenir de vos deux petites filles Naomie et Emma.
- Dans quelques instants, Corey et Nancy vous porterez votre petite Emma à la cuve baptismale. Par ce prénom que vous avez choisi à la naissance, le Seigneur se fait près de vous. En fait, le prénom d’EMMA est un diminutif de l’Emmanuel, ce qui signifie Dieu-avec-nous. Ce Dieu bien présent aux évènements que vous avez vécu la veille de Noël. De retour de l’hôpital, suite à son hospitalisation, Emma entrait à la maison dans les bras de son papa. Heureuse surprise pour maman!
- Pour ce qui concerne votre petite Naomie, Claudia et Michele (prénom italien du père), je voudrais souligner le moment où elle est née. Le 18 novembre 2015, l’Église célébrait un autre évènement qui provenait aussi du Concile Vatican II. Il s’agit du 50e anniversaire de la constitution dogmatique DEI VERBUM sur la Révélation divine contenue dans la PAROLE BIBLIQUE afin que, en entendant l’annonce du salut dans cette Parole écrite, le monde entier y croit, qu’en croyant il espère, qu’en espérant il aime (18-11-1965).
- Pour Emma, je la confie à sainte EMMA d’Allemagne dont la fête liturgique est le 19 avril, jour de l’élection à la papauté du pape Benoit XVI en 2005 et jour du commentaire qu’il portait (1977) sur l’une des questions fondamentales, très actuelle au sein de la vie de l’Église. Je vous l’indiquerai sous peu.
- Pour Naomie, je la confie à sainte Thérèse d’Avila pour qui le 18 novembre 1572 fut jour de révélation. En ce jour le Seigneur lui révélait ceci: « Tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi . Ton honneur est le mien et mon honneur est le tien ». En 1970, 5 ans après la constitution sur la Révélation divine, le pape Paul VI nommait sainte Thérèse d’Avila, première docteure de l’Église pour la justesse de sa doctrine. En 1976, au jour de la fête liturgique qui lui est consacrée, une « déclaration» était signée et portait sur « la question de l’admission des femmes au sacerdoce ministériel ». C’était un premier questionnement de la part de l’Église.
Sous la protection de sainte Emma et de sainte Thérèse d’Avila. il vous sera possible de reconnaître l’Action de Dieu au sein de l’existence de vos petites. Et, ce, dès les premiers moments de leur vie. « Dès le sein de ta mère, dit le Seigneur, je t’ai appelée par ton nom ». Aujourd'hui, il vous sera possible d'entendre à l'oreille de votre coeur, ces paroles inédites reçues du Père au moment du baptême de Jésus au Jourdain. Désormais,
En Jésus, mon fils bien-aimé, Naomie, tu es ma fille bien-aimée !
En Jésus, mon fils bien-aimé, Emma, tu es ma fille bien-aimée!
AMEN!
(C) Margo Gravel-Provencher, théologienne!
Mise à jour: 22-03-2016